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Comment être certain de rater ses vacances en voiture?

Dans Pratique / Autres actu pratique

Pierre-Olivier Marie , mis à jour

L’INFO DU JOUR. La voiture reste le moyen de transport privilégié par une majorité de Français pour leurs congés estivaux, mais attention : s’il y a toutes les chances que tout se passe sans difficultés, il existe mille façons de tout gâcher faute d’attention ou d’entretien. Voici donc quelques règles à respecter impérativement (et à lire au second degré) pour que votre voiture vous pourrisse la vie pendant les vacances…

Comment être certain de rater ses vacances en voiture?

Déjà, partir un samedi. C’est la base: plutôt que de prendre la route un vendredi ou un dimanche de façon à profiter d’un trafic allégé, on prendra soin de se lever à 4h30 le samedi après une nuit de 3 heures environ, car on aura (sur)chargé - et sans ajuster la pression des pneus en conséquence, idéalement - la voiture jusqu’à une heure avancée, sans parvenir à trouver le sommeil ensuite. On se place ainsi dans des conditions idéales pour affronter une journée de conduite en plein soleil, durant laquelle on aura la certitude de partager la route avec les abonnés de la file du milieu, les champions de l’appel de phares et les adeptes du slalom qui espèrent gagner de précieuses secondes.

Heureusement, les inévitables bouchons permettront de régulièrement remettre les compteurs à zéro dans cette course aux vacances. C’est d’ailleurs vers 15 heures, alors que la voiture sera bloquée en plein soleil et que vous accuserez environ 2h30 de retard sur votre tableau de marche idéal, que la climatisation arrêtera de souffler du froid. Vous aviez certes pensé à une recharge de gaz réfrigérant la semaine précédant votre départ, mais n’avez trouvé aucun créneau dans les ateliers surchargés : "il fallait nous appeler en mai ou juin, ça aurait été plus facile" , vous a-t-il été répondu à chaque fois.

Vendredi et samedi sont classés "rouges" sur les autoroutes ce week-end. PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP
Vendredi et samedi sont classés "rouges" sur les autoroutes ce week-end. PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP

Le trafic repart, et ralentit à nouveau à l’approche d’un péage. Englué dans une queue interminable, vous observez avec envie les adeptes du télépéage pour qui sont ouverts deux guichets permettant un écoulement bien plus fluide. Dans l’une de ces files matérialisées par le "T" orange prend place le type avec sa caravane contre lequel vous pestiez une demi-heure plus tôt en raison de sa lenteur. Il passe en douceur à côté de vous avant de s’éloigner. En se traînant, certes, mais lui avance. Pas vous, car votre file est bloquée par un automobiliste dont le ticket manque de s’envoler au moment où il ouvre sa vitre, et qui s’attache ensuite à régler son dû en monnaie plutôt qu’en carte bleue. Juste derrière, ce retraité anglais seul à bord doit s’extirper tant bien que mal de sa Vauxhall volant à droite pour en faire le tour et aller payer le péage.

Vous privilégierez aussi le plein de carburant sur autoroute de façon à avoir la certitude de payer celui-ci bien plus cher (et après avoir fait la queue à la pompe, bien évidemment). C’est vrai, à quoi bon quitter le réseau concédé pour aller vous approvisionner dans un supermarché situé à moins de 5 minutes d’une sortie ? Il serait  parfaitement regrettable d’utiliser ces applis (type Waze) qui répertorient justement toutes les pompes moins chères situées à proximité du réseau autoroutier…
Fatigué (c’est normal), vous manquez alors vous tromper de carburant : pas - trop -  grave si vous mettez quelques gouttes de gazole dans une voiture à essence, mais potentiellement mortel pour le moteur si vous mettez du sans plomb dans une voiture fonctionnant au gazole. En ce cas, vidange immédiate du réservoir obligatoire.

Au radar...

Le trajet continue tant bien que mal, et bim : fatigué (bis), vous avez oublié ce radar fixe qui vous immortalise alors que vous roulez à 138 km/h au régulateur alors même que la marge de tolérance de 5% permet d’évoluer à 137 km/h.

Juste après cela, alors que vous circulez sur la file de droite, une notification sur votre téléphone vous fait quitter la route des yeux. Pas de chance, c’est à ce moment-là que se trouve un véhicule en panne sur le bas-côté. Vous l’évitez in extremis, sans avoir eu le temps d’appliquer la sacro-sainte règle du corridor se sécurité, mesure de bon sens dont le non-respect vous expose pourtant à une amende de 135 €. Vous évitez l’accident de peu, sachant que même en cas de choc à très faible vitesse, le déploiement de l’airbag passager aurait causé des lésions probablement irréversibles à votre moitié dont les pieds sont posés sur le tableau de bord.

Plein soleil

Vous arrivez tant bien que mal à destination, absolument épuisé, et d’autres pièges vous attendent. Garée sous un pin, votre voiture constitue un réceptacle de choix pour cette sève collante à souhait, et qu’il sera souhaitable d’ôter le plus rapidement possible. Un cocktail eau bouillante/savon, appliqué  avec un chiffon en microfibres, suffit souvent, mais il est parfois nécessaire d’utiliser térébenthine ou essence F en cas d’incrustation coriace.

Ah, et vous-a-t-on parlé de cette grande boule jaune dans le ciel? Si vous n’avez pas investi dans un pare-soleil de pare-brise, et si vous n’avez fait faire un demi-tour à votre volant au moment de couper le contact, vous retrouverez immanquablement une partie supérieure de cerceau brûlante après plusieurs heures de stationnement. Un des petits plaisirs de l’été parmi d’autres…

8,13 millions de dossiers d’assistance panne automobile ont été ouverts en 2024, chiffre en hausse de 4% par rapport à 2023. BENELUXPIX/MAXPPP
8,13 millions de dossiers d’assistance panne automobile ont été ouverts en 2024, chiffre en hausse de 4% par rapport à 2023. BENELUXPIX/MAXPPP

Mais déjà arrive la fin des vacances. On est samedi (voir plus haut), la voiture est pleine de sable, les pneus toujours sous gonflés de façon à perturber la tenue de route, optimiser ses chances de crevaison et augmenter la consommation de carburant, et il est maintenant temps de retourner à la maison. C’est le moment que choisit la (vieille) batterie pour rendre l’âme, étant entendu que, contrairement aux idées reçues, c’est par temps chaud que cet organe souffre le plus, ainsi que le montre chaque année le bilan des interventions établi par les sociétés d’assistance. Le temps que le dépanneur arrive, il est déjà tard et vous devez vous résoudre à reporter votre départ au dimanche. Un bon début, qui hélas n’arrive qu’à la fin.

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