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2. Esthétique bobo, négo costaud...

Achat d'une occasion : négociez comme un vrai pro

Bien sûr, nous sommes tous prêts, en achetant une seconde main, à accepter certaines imperfections. Mais la préférence ira toujours à un exemplaire nickel plutôt qu'à un défraîchi, la tolérance augmentant de façon inversement proportionnelle au prix de la voiture. Ce qu'on n'acceptera pas d'un véhicule à 15 000 € pourra de fait passer avec un autre à 3 000 €. Pour autant, les défauts esthétiques, qu'ils soient à l'extérieur ou à l'intérieur du véhicule, doivent vous encourager à négocier le prix. Sauf si bien sûr ce dernier en tient manifestement déjà compte.

 

Le but n'est pas de se montrer déraisonnable. Quelques coups de portières et petites bosses ou rayures sur une auto qui souffle ses 10 bougies sont parfaitement normaux et ne permettront pas de faire baisser le prix. C'est ce qu'on appelle en immobilier un "état d'usage". Mais une aile enfoncée, une rayure profonde, un pare-chocs à moitié arraché, oui.

Selon la gravité du "gnon", une remise en état est facturée en moyenne 150 € la retouche de peinture par élément, le double si la surface est grande (capot, toit) et s'il faut remplacer carrément la pièce de carrosserie, cela peut encore doubler, ou plus selon le prix de l'élément. Pour exemple, certains pare-chocs coûtent aujourd'hui plus de 1 000 €, et pour ce prix, la peinture n'est pas encore appliquée !

Un phare brisé va de 30 € en casse pour un modèle ancien et halogène, à plus de 750 € neuf pour un modèle xénon par exemple. Un cabochon de feux arrière fêlé (qui entraîne théoriquement une contre-visite au CT, tout comme pour le phare, évidemment), c'est encore entre 30 € en occasion et jusqu'à 250 € en neuf (et plus pour les modèles à LED).

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Les petites bosses peuvent depuis longtemps maintenant être traitées efficacement par des débosseleurs sans peinture, pour peu que ladite peinture ne soit pas attaquée justement. Le tarif : entre 40 et 90 € la bosse selon sa taille, son enfoncement et sa localisation. La plupart des débosseleurs utilisent un forfait par panneau de carrosserie. Mais sachez qu'ils ne peuvent pas non plus faire de miracles et que parfois, seul un carrossier traditionnel sera compétent.

 

 

À l’intérieur de l'auto, des sièges usés, ou déchirés, des contre-portes qui bâillent, des plastiques cassés sont autant d'arguments pour obtenir une réduction du prix. Une retouche sur un siège peut se faire chez un professionnel de la restauration automobile contre quelques dizaines d'euros (déchirure, trou de cigarette) mais d'autres opérations, comme la rénovation des cuirs peuvent se chiffrer en centaines d'euros. De manière générale, pour un habitacle incrusté de crasse, c'est environ 250 € pour un nettoyage complet professionnel qu'il faut compter.

 

Ce sont donc des frais importants, à ne pas négliger. Souvent, un professionnel aura remis en état convenable la carrosserie et l'habitacle de la voiture qu'il vend, mais pas systématiquement (surtout sur les véhicules de plus de 7/8 ans). Idem pour le particulier. Cela doit donc entraîner un effort tarifaire par rapport à la cote de base.

 

Bien sûr, difficile de demander à un vendeur de défalquer 1 500 € sur le prix de sa voiture si elle est affichée 3 000 €, mais il est clair qu'un effort de sa part, de l'ordre de 300 à 500 € dans le cas présent, vous fera beaucoup mieux accepter les quelques défauts de la voiture vendue.

Sur une auto récente et chère, montrez-vous intransigeant. Prenez des photos des défauts éventuels et demandez rapidement un devis à un concessionnaire ou carrossier pour avoir une idée du coût des remises en état, puis demandez un effort équivalent ou presque au vendeur.

Car le souci principal est que ce dernier, à plus forte raison lorsque c'est un particulier, a tendance à sous-évaluer les frais. À moins qu'il en soit au contraire très conscient mais compte sur le fait que VOUS ne soyez pas au fait des tarifs, toujours élevés, des travaux de carrosserie. On peut bien sûr tenir le même discours pour les remises en état des intérieurs.

 

Au final, sur une auto vraiment abîmée et défraîchie, on peut négocier jusqu'à 20 % sous le prix normal, défini par la cote de marché, qui correspond à un véhicule sans défaut autre que ceux cités en début de page.

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