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Fin du thermique : l'espoir des carburants de synthèse

L'Union européenne a acté le fin des moteurs thermiques et le passage au tout électrique en 2035. Pourtant, tout n'est peut-être pas perdu pour les amateurs de moteurs à explosion puisque les ministres de l'Environnement des Vingt-Sept ont laissé une porte ouverte aux carburants de synthèse.

Fin du thermique : l'espoir des carburants de synthèse

2035 est la date choisie par l'Union Européenne pour l'exclusion des moteurs thermiques. Toutefois, un espoir est prévu puisque les ministres de l'environnement ont décidé de se revoir en 2026 pour reconsidérer la question des moteurs hybrides rechargeables et celle des carburants de synthèse. Tout n'est donc pas perdu.

Les carburants de synthèse ne sont pas une illusion puisque c'est la solution qui a été priviligée pour le transport aérien. Son adaptation pour l'automobile n'est pas impossible, mais il y a encore travail sur la planche. Aujourd'hui, le constructeur le plus avancé dans la question est Porsche. La firme basée à Stuttgart développe, avec Siemens, un projet dans la province de Magallanes, au Chili. L'électricité des éoliennes produit, par électrolyse, de l'hydrogène. Recombiné à du monoxyde de carbone prélevé dans l'atmosphère, l'hydrogène est transformé en « e-méthanol », un carburant liquide facilement stockable et transportable - ce qui rend son exploitation économiquement viable. Si on se fie aux objectifs des deux marques, la production devrait atteindre les 130 000 litres d'essence de synthèse d'ici à la fin de 2022, 55 millions de litres en 2024 et 550 millions de litres en 2026. De quoi alimenter en partie le parc existant de Porsche, dont une proportion importante des véhicules vendus depuis 1948 roule encore.

Toutefois, pour les associations écologistes, ces carburants ne sont pas aussi verts que certains le prétendent puisque cela n'élimine pas les émissions d'oxyde d'azote (NOx) et rejette toujours du monoxyde de carbone et de l'ammoniac. Il y a également un autre obstacle important : le tarif. À l’heure actuelle, celui-ci est d'environ 10 dollars le litre.

Bien évidemment, l'Etat allemand est très impliqué et fait le forcing dans les instances européennes. La date butoir est donc fixée à 2026. Il reste donc encore quatre ans pour avancer sur le sujet et finir d'abattre les dernières formes de réticence. Les industriels les plus investis regroupés sous la bannière « eFuel Alliance » (Mazda, Bosch, BMW, Exxon...) ont intérêt à mettre les bouchées doubles s'ils veulent sauver le moteur thermique.

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