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Hydrogène : 10 stations vont voir le jour en IDF. Un carburant qui décolle ?

La société HysetCo, plus connue sous le nom d'un de ses clients, Hype, qui gère une flotte de taxi à hydrogènes en région parisienne, vient de recevoir une subvention de 12,7 millions d'euros pour installer 10 stations de distribution de ce carburant en Île-de-France. Le début d'un décollage ? Pas si sûr.

Hydrogène : 10 stations vont voir le jour en IDF. Un carburant qui décolle ?

Les parisiens et les habitants d'Île-de-France les ont certainement déjà vu passer sous leur nez. Des taxis avec un gros logo "Hype", des modèles Hyundai iX35 ou Toyota Mirai, à carrosserie "bleue et nuages" et qui ne rejettent par leur pot d'échappement que de la vapeur d'eau.

Comment ? Tout simplement en carburant à l'hydrogène, qui est utilisé par une pile à combustible pour fournir en énergie un moteur électrique. Mais jusqu'ici, il n'y avait que quatre stations pour faire le plein. Une toute nouvelle à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, trois autres à Orly, Pont de l'Alma et Les-Loges-en-Josas. Les deux premières sont déjà gérées par HysetCo.

La société, dont les actionnaires principaux sont à parité Air Liquide, Toyota (un constructeur qui s'investit beaucoup dans l'hydrogène), la STEP (Société du taxi électrique parisien, qui exploite Hype), Idex et Kouros, a donc décidé d'investir dans des stations de ravitaillement supplémentaires en Île-de-France. En l'occurrence 10, et à l'horizon 2024.

Pour deux raisons. La première est de souscrire à l'objectif 2024 de la ville de Paris et de la région IDF, qui souhaite "zéro émission pour les taxis et VTC en 2024". La seconde est de répondre à une demande croissante.

En effet, si la flotte estimée de véhicules à hydrogène (taxis Hype et VTC) est un peu supérieure à une centaine d'autos aujourd'hui, Hype compte grimper à 600 taxis fin 2021, grâce à la livraison de 500 Toyota Mirai, et à l'acquisition de la société Slota, qui détient 600 licences.

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Et HysetCo estime qu'en 2024, ce sera un total de 1 000 voitures qui rouleront à l'hydrogène, entre les taxis et VTC.

Il faudra donc bien ravitailler. Et c'est un peu plus d'un million d'euros par station que HysetCo met sur la table. Un projet qui a été retenu par la commission européenne pour être subventionné. Ainsi, la société va recevoir de la part de l'Europe 6,7 millions d'euros d'aide. Un coup de pouce qui sera complété par 6 millions d'euros issus de la Caisse des Dépôts, via la banque des territoires. Donc 12,7 millions d'euros en tout.

Les deux premières stations à ouvrir seront situées à Porte de la Chapelle et Porte de Saint-Cloud, à court terme, les terrains ayant déjà été sélectionnés et loués.

Un carburant qui décolle ?

Cela signifie-t-il pour autant que l'hydrogène soit en phase de décollage ? Ce n'est pas si sûr. Car si les taxis peuvent souscrire à ce type de véhicule et de carburant. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Il faut pouvoir rentabiliser des prix à l'achat ou à la location très élevés (autour de 80 000 € pour une Toyota Mirai ou entre 72 000 et 80 000 € pour un Hyundai Nexo), en effectuant beaucoup de kilomètres.

Et même en ajoutant 10 pompes pour porter le maillage de stations-service à 14 points de vente, on est à des années-lumière de pouvoir répondre à une demande de clients particuliers, d'autant que pour le reste de la France, c'est le désert.

Cela dit, cela démontre un certain intérêt, surtout de la part d'un public professionnel, pour ce carburant. Et prouve que cela fonctionne dans certaines situations. Dans le cas contraire, l'expérience Hype n'aurait pas perduré au-delà d'une première génération de véhicules.

À suivre donc.

 

Source : avec Autoactu.com

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