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Journées du patrimoine : nous nous sommes glissés dans le DS7 d'Emmanuel Macron

Dans Economie / Politique / Politique

Michel Holtz

La DS7, aussi blindée que présidentielle, était exposée, et présentée au public dans la cour de l'Élysée, puisque le palais était ouvert aux visiteurs à l'occasion de la journée du Patrimoine. Nous en avons profité, en exclusivité, pour nous glisser dans le coffre du SUV blindé et ne pas rater une miette des conversations d'Emmanuel Macron avec son chauffeur alors qu'ils se dirigeaient vers l'aérodrome de Villacoublay pour prendre un avion vers Londres et les funérailles d'Élizabeth II. Une pure fiction. Ou plutôt un voyage tout en politique-fiction.

Nous nous sommes cachés dans le coffre de la DS7 exposée dans la Cour de l'Élysée pendant les journées du Patrimoine.
Nous nous sommes cachés dans le coffre de la DS7 exposée dans la Cour de l'Élysée pendant les journées du Patrimoine.

Les portes claquent. C'est d'ailleurs le seul bruit que nous percevons puisque la DS7 démarre en mode tout électrique. Heureusement, le gravier de la cour de l'Élysée qui crisse sous ses pneus nous rappelle que nous avançons, coincés dans le noir du coffre de la DS7 présidentielle.

Le président de la République que nous devinons assis à l'arrière, salue son chauffeur et s'inquiète. "Dites-moi, Rémy (le nom du chauffeur a été modifié pour d'évidentes raisons de sécurité, ndlr), on ne passe pas par le Petit Clamart pour nous rendre à Villacoublay dites-moi ? Ce n'est pas parce qu'on roule en DS qu'il faut faire comme le grand Charles. C'est que ces temps-ci, je sens quelques Français mal intentionnés à mon égard. Pas de quoi fomenter un attentat, mais soyons prudents". Rémy tente de rassurer son patron. "Ne vous inquiétez Monsieur le président, on passe par l'autoroute. De toute façon, les DS ne sont plus ce qu'elles étaient et je crains fort que celle-ci, contrairement à celle de 1962, ne soit pas capable de rouler avec un ou deux pneus crevés".

Outre la DS7, tout le parc de l'Élysée était exposé dans la cour d'honneur. 
Outre la DS7, tout le parc de l'Élysée était exposé dans la cour d'honneur. 

À moitié rassuré seulement, Emmanuel Macron se plonge dans son dossier intitulé "Quelle Europe avec Charles III ? ". Mais très vite, l'automobile reprend le dessus sur la géopolitique. "Rémy, j'ai vu que le panneau à côté de ma voiture exposée dans la cour, indiquait que c'était une DS7 Crossback. Or, moi qui lis chaque jour Caradisiac, je peux vous affirmer que, puisque nous avons le modèle restylé, il ne s'appelle plus que DS7. le Crossback est condamné aux oubliettes de l'histoire. Je vous prie donc d'en avertir les services du protocole. Ces gens-là n'ont pas les bonnes lectures".

"Les 110 km/h ? Le dada de Babette"

Depuis le siège conducteur, le chauffeur semble acquiescer. Le président continue. "Par ailleurs, et puisque vous roulez beaucoup, qu'est-ce que vous pensez de cette histoire de 110 km/h sur autoroute ? Babette Borne n'arrête pas de m'en parler, c'est son dada. Moi je freine là-dessus, on a vu ce que donnaient les 80 sur les routes secondaires." Rémy éclate de rire. "En même temps, on n'est pas très concerné. Avec la cocarde sur la voiture et le convoi présidentiel, on roule à la vitesse qu'on veut". Son passager présidentiel semble peu goûter cet humour et ne dit pas un mot.

Le chauffeur reprend son sérieux. "Si je pouvais vous donner un modeste conseil, je citerai bien le président Pompidou que vous admirez tant, et qui disait : n'emmerdez pas les Français avec leur voiture, et puis…" Macron lui coupe la parole. " Écoutez, à l'époque de Pompidou, les bagnoles roulaient au pétrole. Aujourd'hui on doit passer à l'électrique et si j'instaure les 110 km/h, je suis sûr que les constructeurs m'en seraient reconnaissants : ils pourront dire que leurs autos ont une meilleure autonomie, puisque moins elles roulent vite, moins elles consomment".

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Le panneau exposé devant la DS7 restylée, évoque effectivement la DS7 Crossback. 
Le panneau exposé devant la DS7 restylée, évoque effectivement la DS7 Crossback. 

Le chauffeur semble ralentir et sortir de l'autoroute A10 avant de reprendre la conversation. "Vous avez peut-être raison, mais dans ce cas, ce sont les constructeurs chinois qui vous en seront reconnaissants, vu les modèles ultra-compétitifs qu'ils se préparent à vendre en Europe, car moi aussi je lis Caradisiac. À ce propos, est-ce que j'aurais l'honneur de vous conduire jusqu'à la Porte de Versailles le mois prochain pour inaugurer le Mondial de l'automobile ?" Emmanuel Macron s'interroge. "Pourquoi cette question Rémy ? Rien n'est encore prévu pour cette visite." Rémy répond au patron. "Si je vous en parle, c'est parce que si vous ne souhaitez visiter que les stands français, vous pourrez prévoir autre chose pendant la journée. Toutes les marques ne sont pas présentes. En revanche les Chinois seront là."

Mais la DS7 se gare déjà. Avant de sortir et de filer vers son avion, il se tourne une dernière fois vers son chauffeur. "Vous êtes impertinent. Mais passez donc voir Bruno Le Maire avec vos idées, ça pourrait bien le révéiller". Alors que Rémy ouvre le coffre pour attraper le câble et recharger la batterie de la voiture, il découvre un journaliste aveuglé par la lumière retrouvée. L'aventure se termine évidemment en garde à vue. Elle sera écourtée en raison de notre bonne foi, et de notre appartenance à un média apprécié en haut lieu.

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