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L'Europe veut interdire dès 2030 les moteurs thermiques pour les pros

Dans Flottes auto / Mobilité pro

Lionel Bret

La Commission européenne veut accélérer le verdissement des flottes et envisagerait d’imposer 100 % de véhicules électriques pour les parcs pros d’ici à 2030. De nouvelles mesures devraient être présentées à la fin de l’été

L'Europe veut interdire dès 2030 les moteurs thermiques pour les pros
L'Europe souhaiterait interdire les moteurs électriques dès 2030 pour les flottes et les loueurs ©Belpress maxppp

Plus vert, plus vite. Face aux politiques nationales disparates, la Commission européenne entend imposer un nouveau cadre concernant l’électrification des flottes.

L’organe européen souhaite l'abandon des moteurs thermiques. Un quota de 100 % de véhicules électriques devrait être imposé pour les flottes et les loueurs d’ici à 2030, avec une étape de 75 % de VE en 2027.

Électrifier rapidement les flottes

Selon l’hebdomadaire allemand Bild dam Sonntag, la commission déplore « le faible taux d’utilisation des véhicules électriques dans les flottes d’entreprise », et leur répercussion sur « les marchés de l’occasion. »

Pour l’heure, aucun document officiel n’a été dévoilé. Mais les discussions vont bon train pour aboutir à un accord permettant l’électrification rapide des flottes d’entreprise sur l’ensemble du Vieux Continent.

Des objectifs nationaux ?

« Parmi les différentes options qui seront évaluées figurent la fixation d’objectifs nationaux, l’imposition de règles relatives à des incitations financières pour les véhicules d’entreprise et la définition d’objectifs pour des entités spécifiques », avance la Commission. Le changement de règles demeure sensible. Les effets sur les coûts d’acquisition et d’exploitation des véhicules, ou sur le marché de la location, sont scrutés de près.

La France confiante

Dans ce paysage morcelé, la France fait figure de bon élève. Quotas de verdissement, fiscalité favorable aux véhicules électriques, écoscore en soutien à la production européenne : l’arsenal réglementaire y est déjà dense. Il apparaît peu probable que Bruxelles impose des règles plus strictes que celles déjà en vigueur dans l'Hexagone.

L’Allemagne inquiète

Outre-Rhin, l’initiative inquiète. Le chancelier allemand Friedrich Merz, s’est montré critique : « Ces propositions passent à côté des besoins européens. L’industrie automobile ne doit pas être sacrifiée sur l’autel d’une technologie unique. » Il met en garde contre une orientation trop rigide. « L’Europe n’est pas assez rapide, pas assez ouverte. Il faut changer cela », a-t-il ajouté.

Markus Ferber, député européen allemand (CSU) a demandé à Ursula von der Leyen d’abandonner le projet. L’Allemagne privilégiant une approche multi énergies de la décarbonation pas uniquement centrée sur l’électrique.

Vers un dialogue structuré

La Commission a annoncé l’ouverture d’un « dialogue de haut niveau » avec les parties prenantes : États membres, entreprises, acteurs du secteur. L’objectif : discuter des mesures les plus efficaces, construire un socle fiscal et réglementaire cohérent. Le débat est lancé.

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