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Le rallye au cinéma ? Race for glory en fait le pari

Dans Loisirs / Cinéma

Michel Holtz

Un long-métrage disponible au mois de février prochain évoque la saison 1983 du championnat du monde des rallyes et la lutte entre Audi et Lancia. Si le film n'est pas encore visible, quelques indices permettent déjà de jauger de ses qualités, et de ses défauts.

Roland Gumpert (l'excellent Daniel Brühl) face à Cesare Fiorio (Ricardo Scamarcio).
Roland Gumpert (l'excellent Daniel Brühl) face à Cesare Fiorio (Ricardo Scamarcio).

Juger un film lorsque l’on ne dispose que de sa bande-annonce est à peu près aussi pertinent que de donner son avis sur une voiture en se contentant de regarder son spot publicitaire. Car une BA est capable de transformer, en l’espace de 2 minutes, un nanard en chef-d’œuvre et vice-versa. C’est pourquoi on se contentera de signaler l’existence de ce Race for glory, qui devrait, si tout va bien, arriver en salle début février, et d’en livrer les premiers éléments qui permettent de savoir si oui, ou non, le premier film évoquant le monde du rallye vaut la peine d’y sacrifier une soirée.

En souvenir des groupes B

Néanmoins, la première véritable entrée en lice des groupes B dans le championnat du monde des rallyes en 1983, ce qui est le sujet de ce long-métrage, est en soi une excellente idée. Car cette décision de la fédération prise en 1982, et véritablement appliquée un an plus tard, a permis aux constructeurs de laisser libre cours à la créativité de leurs ingénieurs comme jamais. Une aventure qui a réellement popularisé la discipline, et qui a pris fin dès 1986 suite à plusieurs et tragiques accidents.

Walter Rörhl (Volker Bruch) et sa Quattro
Walter Rörhl (Volker Bruch) et sa Quattro

Mais de ces derniers il n’est pas question dans Race for glory. Car le film se contente de retracer la saison 83, marquée par l’affrontement entre deux marques que tout semble opposer et qui fournit au film une trame rêvée. On pense évidemment au joli succès de Le Mans 66 qui opposait Ford à Ferrari, et c’est sans aucun doute ce bon score qui a donné aux producteurs franco-italo-britanniques, l’idée de lancer ce projet.

Mais ici, c’est d’Audi et de Lancia qu’il s’agit. Le premier a eu la bonne idée de débouler en WRC avec une Quattro lorsque Lancia s’est contenté d’une propulsion pour l’affronter. Mais pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de l’incroyable Stratos, spécialement taillée pour la discipline. Et, fait exceptionnel, l’Italienne s’est montrée plus fiable que l’Allemande. Mais c’est malgré tout Hannu Mikkola sur son Audi qui l’emporte et Lancia se contentera du trophée des constructeurs. L’année suivante, l’Allemand remportera les titres pilotes et constructeurs.

L'Audi Quattro moins fiable qu'une Lancia ? Qui l'eut cru.
L'Audi Quattro moins fiable qu'une Lancia ? Qui l'eut cru.

Si les pilotes des deux autos sont bel et bien présents dans le film, et joués par Volker Bruch dans le rôle de Walter Rörhl et Gianmaria Martini ( un nom prédestiné) dans celui de Hannu Mikola, le film s’attache surtout aux deux fameux teams managers que furent Cesare Fiorio pour Lancia, et Roland Gumpert pour Audi. Ce dernier est d’ailleurs interprété par Daniel Brühl, ultra convainquant dans tous ses rôles, et notamment dans celui de Niki Lauda dans Rush de Ron Howard.

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Un nom, et une caution, qui pourraient bien convaincre les téléspectateurs de craquer pour ce Race for glory. D’autant qu’ils seront ravis d’y retrouver Michèle Mouton interprétée par la comédienne française Esther Garrel. En plus, le film est réalisé par Stefano Mordini, un efficace metteur en scène de films de commande, ce qui est le cas de celui-ci, mais qui avait réalisé un long-métrage plus personnel en 2016. Périclès le noir, avec Marina Foïs était une comédie policière plutôt déjantée, remarquée et sélectionnée à Cannes.

L'Ovni Lancia Stratos.
L'Ovni Lancia Stratos.

Autant de bons points qui laissent augurer d’un bon film. Sauf que l’œuvre a rencontré quelques difficultés du côté des distributeurs. D’abord intitulé 2win, le long-métrage devait sortir en salle cette année. Repoussé à l’an prochain, il a même vu son lancement échapper aux salles obscures pour se retrouver directement sur les plates-formes de streaming. Aux dernières nouvelles, il devrait pourtant bien bénéficier d’une sortie sur grand écran au mois de février. Ces atermoiements sont-ils le signe de la mauvaise qualité du film, ou d’un doute des exploitants quant à sa capacité à rassembler un vaste public ? La réponse ici même, dès que ce Race for glory sera visible en entier.

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