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Les splendeurs du Musée de la Voiture de Compiègne

Dans Rétro / Autres actu rétro

Alan Froli , mis à jour

Vous voulez du rétro ? Vous serez servis avec le Musée National de la Voiture de Compiègne et pour cause : situé dans l'aile gauche du château bâti par Louis XV et Louis XVI, et où ont également régné Napoléon Ier puis Napoléon III, il regroupe une collection de cycles, de véhicules automobiles, et même hippomobiles du XVIIe au début du XXe siècle. Un lieu exceptionnel pour les passionnés d'Histoire… Vous remontez le temps avec nous ?

Les splendeurs du Musée de la Voiture de Compiègne

Le château de Compiègne ne raconte pas seulement l'histoire du second Empire (merveilleusement d'ailleurs !), il retrace également celle du transport grâce à une étonnante collection d'une centaine de véhicules hippomobiles du XVIIe au début du XXe siècle, et d'une trentaine d'automobiles… entre autres curiosités.

Du côté des automobiles, on trouve la fameuse "jamais contente" : vous savez, cette torpille sur roues à moteur électrique conçue et pilotée par le belge Camille Jénatzy, et qui fut la première automobile à franchir le cap des 100 km/h, en 1899, sur la plaine d'Achères, dans les Yvelines.

La fameuse "Jamais Contente", première voiture à passer le cap des 100 km/h en 1899, plus d'actualité que jamais avec son moteur électrique, fort de 68 ch. On ne sait toujours pas si elle porte ce nom à cause de pannes répétées ou parce que son concepteur, Camille Jenatzy, souhaitait rendre hommage au caractère râleur de son épouse…
La fameuse "Jamais Contente", première voiture à passer le cap des 100 km/h en 1899, plus d'actualité que jamais avec son moteur électrique, fort de 68 ch. On ne sait toujours pas si elle porte ce nom à cause de pannes répétées ou parce que son concepteur, Camille Jenatzy, souhaitait rendre hommage au caractère râleur de son épouse…

Juste en face de la "Jamais Contente", le musée accueille une des huit autochenilles Citroën de la Croisière Noire : une expédition organisée par André Citroën lui-même afin d'ouvrir une ligne traversant le continent africain vers l'océan Indien. Dans son jus, cet exemplaire donne une idée du courage qu'il fallait avoir pour se lancer dans cette épopée de 20 000 km qui commença en octobre 1924 pour finir en juin 1925.

Tracer une route entre le nord de l'Algérie et l'Océan Indien : tel était l'objectif d'André Citroën dans les années 1920. Huit autochenilles Citroën ont été mobilisées pour ce parcours de 20 000 km, qu'elles ont effectué en huit mois.
Tracer une route entre le nord de l'Algérie et l'Océan Indien : tel était l'objectif d'André Citroën dans les années 1920. Huit autochenilles Citroën ont été mobilisées pour ce parcours de 20 000 km, qu'elles ont effectué en huit mois.

Le véhicule le plus "moderne" du musée détonne quelque peu dans l'environnement dans lequel il baigne : celui des calèches (nous y reviendrons en remontant le temps…). Mais son élégance et sa robe rouge flamboyant attirent comme un aimant. Son volant à droite ne doit pas vous tromper : le coupé Lambert est bel et bien français, et plus précisément Alsacien. Ses particularités : il compte trois places et dispose d'un moteur 1 100 cm3. Et surtout, il n'a été produit qu'à un seul et unique exemplaire en 1948, et utilisé par son créateur Germain Lambert pendant une dizaine d'années. 

Le coupé Lambert a de faux airs de Bugatti. Les ailes et le capot avant ne forment qu'une seule pièce qui se bascule vers l'avant pour libérer l'accès à sa mécanique 1 100 cm3.
Le coupé Lambert a de faux airs de Bugatti. Les ailes et le capot avant ne forment qu'une seule pièce qui se bascule vers l'avant pour libérer l'accès à sa mécanique 1 100 cm3.

Le musée Isarien reçoit également des Renault du début du XXe siècle telle que la Type B, une des premières conduites intérieures du marché et dotée, comme sa sœur Type A, d'un moteur monocylindre de Dion-Bouton de 450 cm3, fort de… 2,7 ch.  

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Roues à rayons chaussées de pneumatiques et surtout habitacle intégralement caréné : la Renault Type B marque un net progrès dans l'histoire de l'automobile française. Sa prise au vent ne devait pas faciliter le travail de ses 2,7 ch…
Roues à rayons chaussées de pneumatiques et surtout habitacle intégralement caréné : la Renault Type B marque un net progrès dans l'histoire de l'automobile française. Sa prise au vent ne devait pas faciliter le travail de ses 2,7 ch…

Si aujourd'hui, on convertit des véhicules thermiques en électrique, l'idée de changer le mode de propulsion d'un véhicule ne date pas d'hier. Apparue en 1898, la Gobron-Brillé Double-phaéton ressemble trait pour trait à une calèche mais peut se déplacer sans cheval grâce à son moteur thermique à deux cylindres opposés. Vous avez dit anachronique ?

Dessinée par le carrossier Belvalette, la Double-phaéton de Gobron-Brillé ne peut cacher sa filiation avec le monde hippomobile. Pourtant, elle n'a pas besoin de cheval pour se déplacer…
Dessinée par le carrossier Belvalette, la Double-phaéton de Gobron-Brillé ne peut cacher sa filiation avec le monde hippomobile. Pourtant, elle n'a pas besoin de cheval pour se déplacer…

Mais les bonnes surprises ne s'arrêtent pas là puisque, dans les autres pièces du château, on découvre également des cycles plus ingénieux les uns que les autres, à deux, trois ou quatre roues, des vélos pliants et même un prototype de motocyclette à moteur quatre cylindres, entre autres…

À gauche : un tricycle De Dion-Bouton de 1896, motorisé par un monocylindre de 1 ch, placé entre les roues arrière. À droite : un quadricycle apparu deux ans plus tard, équipé d'une mécanique semblable.
À gauche : un tricycle De Dion-Bouton de 1896, motorisé par un monocylindre de 1 ch, placé entre les roues arrière. À droite : un quadricycle apparu deux ans plus tard, équipé d'une mécanique semblable.
Imaginé au début du XXe siècle, ce prototype de la société belge Antoine Frères est considéré comme la première moto à moteur quatre cylindres. Disposé longitudinalement, celui-ci entraîne la roue avec un arbre de transmission.
Imaginé au début du XXe siècle, ce prototype de la société belge Antoine Frères est considéré comme la première moto à moteur quatre cylindres. Disposé longitudinalement, celui-ci entraîne la roue avec un arbre de transmission.
Cette Terrot est un prototype motorisé par un bicylindres à plat mis au point par l'ingénieur et pilote Henri Cuzeau, entre 1916 et 1919. Aucune commercialisation au lendemain de la guerre, hélas, en raison d'une production trop compliquée.
Cette Terrot est un prototype motorisé par un bicylindres à plat mis au point par l'ingénieur et pilote Henri Cuzeau, entre 1916 et 1919. Aucune commercialisation au lendemain de la guerre, hélas, en raison d'une production trop compliquée.
Modèle emblématique de Peugeot, cette bicyclette pliante a été utilisée par l'armée pendant la première Guerre Mondiale.
Modèle emblématique de Peugeot, cette bicyclette pliante a été utilisée par l'armée pendant la première Guerre Mondiale.

Clou du spectacle de cette exposition hors du commun : les hippomobiles entreposées dans une vaste pièce à la lumière tamisée, gage d'une ambiance mystérieuse. Des véhicules que l'on passerait des heures à contempler pour ne manquer aucun détail de leur décoration, particulièrement baroque pour certaines…

Immenses brancards de caisse, larges soupentes, grandes roues à l'arrière, petites roues à l'avant : cette berline de voyage des rois d'Espagne du milieu du XVIIIe siècle nécessitait huit mules pour être tractée.
Immenses brancards de caisse, larges soupentes, grandes roues à l'arrière, petites roues à l'avant : cette berline de voyage des rois d'Espagne du milieu du XVIIIe siècle nécessitait huit mules pour être tractée.
Après l'Espagne, l'Italie avec cette berline à sept places réalisée pour une importante famille de Bologne, et sur laquelle le peintre Gandolfi a représenté l'histoire d'Ulysse et Télémaque. 
Après l'Espagne, l'Italie avec cette berline à sept places réalisée pour une importante famille de Bologne, et sur laquelle le peintre Gandolfi a représenté l'histoire d'Ulysse et Télémaque. 
Les splendeurs du Musée de la Voiture de Compiègne
Les splendeurs du Musée de la Voiture de Compiègne
Les splendeurs du Musée de la Voiture de Compiègne

Les splendeurs du Musée de la Voiture de Compiègne
Les splendeurs du Musée de la Voiture de Compiègne

Plutôt que de vous conter l'histoire de ces incroyables hippomobiles, nous préférons vous laisser les contempler sur photos, ou mieux, vous suggérer de venir les détailler directement au musée.

Une visite passionnante pour les passionnés de transports donc, à découvrir les mercredis, jeudis, samedis et dimanches de 14 heures à 18 heures, et les lundis et vendredis de 16 h 15 à 18 heures.

Tarif : 9,50 € par personne, l'accès comprenant également la visite des appartements de l'Empereur et de l'Impératrice, du Musée du Second Empire et de l'Impératrice.

Entrée gratuite pour les moins de 26 ans et pour tous chaque premier dimanche du mois.

Photos (19)

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