Même les propriétaires de voitures électriques sont convaincus par les fausses informations
Une étude internationale met en lumière l’adhésion de la population aux idées fausses concernant la voiture électrique. Même une partie des propriétaires de VE y adhèrent.

Dans un monde où l’information est de plus en plus critiquée en laissant place à des "fake news", voire à des théories du complot, le secteur automobile n’est pas épargné.
Des chercheurs australiens ont mené une étude sur la désinformation des véhicules électriques dans quatre pays (Australie, États-Unis, Allemagne et Autriche). Les résultats, relayés par nos confrères de 20 minutes, indiquent qu’une partie des automobilistes adhèrent à de fausses informations.
Mais ce n’est pas tout puisque cette adhésion n’épargne en rien ceux qui utilisent ces mêmes VE. Sur les 4 200 personnes interrogées, les réponses indiquant un accord avec une affirmation erronée atteignent 36 % ! Si le désaccord obtient 23 %, les indécis sont tout de même 24 %.
Voiture électrique = cancer ?
La fausse information la plus répandue concerne le risque d’inflammation des voitures électriques puisqu’entre 43 et 56 % des personnes interrogées pensent que c’est davantage le cas des VE. Cependant, c’est le cas aussi pour les champs électromagnétiques émis qui perturberaient les migrations des oiseaux ou causeraient des problèmes de santé comme le cancer. Autre exemple, les accidents impliquant des voitures électriques seraient délibérément sous-déclarés par les autorités.
Par ailleurs, l’étude montre que c’est en Allemagne que la désinformation est la plus forte, même si les écarts sont faibles. Quant aux États-Unis, les propriétaires de VE sont aussi bien à l’écoute des fausses informations que ceux qui possèdent un véhicule thermique. Enfin, le niveau d’étude ou de connaissance n’est pas en lien avec le degré de croyance en la désinformation. En revanche, la méfiance envers les institutions est souvent liée.
C'est pourquoi le devoir d'informer n'a jamais été aussi important. Seulement, une fausse information se propage six fois plus vite sur les réseaux qu'un fait avéré.
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