
Le nouveau président des Etats-Unis a choisi, sans surprise, de revenir aux normes de l'ère Obama en matière d'environnement. C'est une bonne nouvelle pour les Etats qui s'étaient fâchés avec Donald Trump et qui avaient décidé de mettre en place leurs propres normes.
La Californie et une vingtaine d'autres Etats avaient visé juste en décidant de contrer l'allègement de l'administration Trump avec l'allègement des normes environnementales. Ces Etats, souvent démocrates, avaient choisi de se fier aux normes de l'ère Obama, plus strictes, en se disant que cela placerait un cadre pour les industriels qui serait plus pérenne que des normes trop légères et susceptibles de changer à court terme.
Bingo, puisqu'avec l'élection de Joe Biden, c'est un retour en arrière qu'opère le gouvernement américain. Dès son intronisation, le nouveau président a prévu d'ordonner aux différentes autorités fédérales de régulation de "revoir" les règles en matière de santé publique et d'environnement.
Celui qui s'oppose clairement à Donald Trump sur ce point va probablement revoir l'objectif de consommation moyenne de la flotte de véhicules neufs à partir de 2025, qui était de 5,04 l/100 km mais qui était passé à 5,82 l/100 km sous l'administration Trump.
Joe Biden, qui va également bloquer le projet d'immense oléoduc Keystone XL (depuis le Canada), essaiera probablement de faire en sorte que l'objectif plus restrictif des 5 l/100 km soit à nouveau mis en place. Une bonne nouvelle pour les constructeurs qui ont déjà fait de gros investissements pour "verdir" leur catalogue, mais une mauvaise pour ceux qui pensaient pouvoir se passer encore longtemps de toute forme d'électrification.
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Par ape.happy
Ah ben 5l (ou 5,8l)/100 pour des engins plus haut que long, ça va pas être facile.
Va falloir hybrider un max
Par E911V
Comment ils vont atteindre du 5l/100km avec tous les tanks qu'ils vendent là bas ?
Je ne suis même pas sûr qu'on y soit en France !
Par fedoismyname
Tout ça, c'est du flan, car ça se décide état par état.
Joe Biden n'a pas le même pouvoir que Macron en France.
Tout comme Trump n'avait pas pu imposer aux états américains l'inverse.
Donc, une petite signature sur un document, et le tour est joué.
Un tour d'illusionniste, je veux dire...
Mais pas grave, ça fait plaisir à tous les biounours.
En revanche, concernant le projet d'Oléoduc, c'est une belle claque à son comparse canadien, Justin Trudot, pourtant opposant à Trump, et qui va donc devoir justifier l'inutilité des dépenses en cours aux contribuables canadiens. Bonne chance à lui...
Par fedoismyname
En réponse à E911V
Comment ils vont atteindre du 5l/100km avec tous les tanks qu'ils vendent là bas ?
Je ne suis même pas sûr qu'on y soit en France !
Comme je l'ai dit, ça n'est en fait qu'une simple demande, pour ne pas dire un voeu, un objectif souhaité...
Biden n'a quasi aucun pouvoir là-dessus.
Par Lepiredevantnous
En réponse à fedoismyname
Comme je l'ai dit, ça n'est en fait qu'une simple demande, pour ne pas dire un voeu, un objectif souhaité...
Biden n'a quasi aucun pouvoir là-dessus.
Suivons ce raisonnement, donc un constructeur va proposer des modèles pour une vingtaine d états, je rajoute le Canada
Et pour les autres états, l Europe et l Asie, d autres modèles ? Je doute qu ils se prennent la tête juste pour une poignée de gus !
Par Tih Yellow
il y a peut-être erreur de traduction, il fallait peut-être lire 5 gallons / 100miles c'est pas du tout pareil que 5L/100
Par Laorans29
En réponse à Tih Yellow
il y a peut-être erreur de traduction, il fallait peut-être lire 5 gallons / 100miles c'est pas du tout pareil que 5L/100
+1
Les États-Unis fonctionnent en gallons.
1 gallon, c'est un peu plus de 4,5 de nos litres.
Du coup, ça fait du 22,5 litres au... 160 kilomètres. Ça change tout de suite la donne.
Par Laorans29
En réponse à Tih Yellow
il y a peut-être erreur de traduction, il fallait peut-être lire 5 gallons / 100miles c'est pas du tout pareil que 5L/100
Au final... C'est 14 litres au 100 km.
Par Salade.de.museau
Pauvres Américains..
En pleine crise économique , Ils avaient le choix entre élire un mec spécialisé pour redresser et reconstruire , ou une vieille croûte à la cervelle ramollie..
Ils l'ont fait ...
Par Philippe2446
En réponse à fedoismyname
Tout ça, c'est du flan, car ça se décide état par état.
Joe Biden n'a pas le même pouvoir que Macron en France.
Tout comme Trump n'avait pas pu imposer aux états américains l'inverse.
Donc, une petite signature sur un document, et le tour est joué.
Un tour d'illusionniste, je veux dire...
Mais pas grave, ça fait plaisir à tous les biounours.
En revanche, concernant le projet d'Oléoduc, c'est une belle claque à son comparse canadien, Justin Trudot, pourtant opposant à Trump, et qui va donc devoir justifier l'inutilité des dépenses en cours aux contribuables canadiens. Bonne chance à lui...
Un peu simpliste quand même, ce raisonnement.
Si l'administration Biden prend des engagements, ça engage tous les États. Si Trump s'est désengagé par rapport à des décision de la législature précédente, ça n'empêchait pas les états de faire plus!
Mais ils ne peuvent pas contrevenir à une décision fédérale (qui peut le plus peut le moins, mais pas l'inverse, en gros).
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