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Opération "coût de pompe" : 40 millions d'automobilistes vous encourage à envoyer vos factures à l'Élysée

Partant du constat que les prix des carburants sont en ce moment au plus haut, l'association "40 millions d'automobilistes" lève les boucliers, demande une baisse de la fiscalité et encourage les Français à envoyer leurs tickets d'essence au président de la République.

Opération "coût de pompe" : 40 millions d'automobilistes vous encourage à envoyer vos factures à l'Élysée

Le rôle d'une association est de défendre ses adhérents. Et 40 millions d'automobilistes a toujours appliqué à la lettre cette règle, prenant bec et ongles la défense de ceux qu'elle représente. C'est pourquoi elle lance aujourd'hui l'opération "Coût de pompe", et propose aux automobilistes excédés d'envoyer leur ticket de carburant directement au chef de l'État.

Constatant comme tout un chacun que les prix des carburants ont flambé, elle part en croisade contre les taxes qui s'y rapportent, et qui rapportent gros.

Emmanuel Macron avait prévenu. "La fiscalité qui est appliquée au diesel sera alignée sur celle de l'essence d'ici la fin du quinquennat... Cela aura un impact à la hausse sur la fiscalité du carburant". Une promesse qui a été rapidement votée et qui est entrée en vigueur dès le premier janvier 2018, faisant augmenter le diesel de 7,6 centimes (soit + 11,9 %). Mais dans le même temps, le sans-plomb s'est lui aussi apprécié, de 3,9 centimes (soit + 4,9 %). Le constat était limpide. Aligner la fiscalité oui, mais pas en faisant le choix de baisser celle sur le sans-plomb pendant qu'on augmentait celle sur le gazole. Tout le monde était donc perdant.

Ce qui fait dire à l'association que l'État pratique une "politique franchement hostile à l'automobiliste". Ce qui n'est pas loin , avec les autres mesures prises dans le domaine routier, d'être une évidence.

 

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Un pouvoir d'achat entamé

Avec un prix du baril de pétrole qui flambe lui aussi, le prix à la pompe n'est pas très éloigné des records de 2012. Mais à cette époque note 40 millions d'automobilistes, "le ministre des Finances envisageait diverses mesures pour soulager le porte-monnaie des Français". Aujourd'hui, regrette l'association, ce n'est plus le cas. Pour eux "c'est l'État qui organise l'envolée des prix et le matraquage des automobilistes à 'coût de pompe' ".

Et cela grève le budget transport des automobilistes. Surtout celui des ruraux et des péri-urbains, les plus modestes financièrement parlant, et ceux qui ont le plus besoin de leur auto pour se déplacer. Un constat sociologique fait depuis des décennies. Selon l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), le budget transport est devenu le deuxième, derrière le logement et devant celui alloué à la nourriture. En moyenne, les Français dépensent 1 740 € par an en carburant. Avec des prix qui augmentent, ils ont un pouvoir d'achat qui baisse et consomment moins par ailleurs.

 

Baisse de la TICPE et envoi de ses tickets d'essence à l'Élysée

Avec cette opération "Coût de pompe", L'association demande au gouvernement de réviser sa fiscalité sur les carburants. Elle demande d'appliquer un taux réduit de TVA sur les carburants routiers, au titre qu'ils seraient des "produits de première nécessité", et d'abaisser le montant de la TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) au niveau des minima applicables sur décision du Conseil de l'Union Européenne. Soit 0,359 € par litre d'essence (au lieu de 0,6829 € aujourd'hui en France) et 0,33 € par litre de gazole (au lieu de 0,594 €). Concrètement, cela ferait baisser le prix du sans-plomb de 39 centimes environ (en tenant compte de la baisse de la TVA) et de 31 centimes environ le prix du litre de gazole.

Pour marquer le coup et soutenir cette proposition, 40 millions d'automobilistes invite aussi les automobilistes à envoyer un courrier directement au président de la République, au palais de l'Élysée (en rappelant que cela ne nécessite pas de timbre), et d'y joindre leur ticket de carburant. Le modèle de lettre est disponible sur le site dédié à l'opération www.coutdepompe.com.

"Cette démarche a pour but de montrer à Emmanuel Macron l'ampleur des difficultés rencontrées chaque jour par les Français pour utiliser leur véhicule. Il est important que chacun se mobilise pour que ce combat s'impose dans les plus hautes sphères et amène nos dirigeants à prendre des mesures plus justes", conclut Daniel Quéro, président de l'association, à la fin du communiqué envoyé à la presse.

 

L'avis de Caradisiac :

Nous aussi sommes passionnés d'automobile, et défenseurs de la cause des automobilistes. Il est évidemment louable de vouloir défendre le pouvoir d'achat des automobilistes. Il est vrai que la tension sur les prix est aujourd'hui forte. Faut-il pour autant favoriser complètement et uniquement les énergies fossiles ? C'est évidemment plus compliqué que ça en a l'air. Nous sommes dans une période de transition énergétique, pendant laquelle le but est justement de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, et leur consommation. Des prix hauts sont justement un instrument pour encourager conducteurs et constructeurs à innover dans ce domaine. Mais il est vrai qu'au quotidien, 99 % du parc roulant roule au carburant fossile, et un coup de pouce est toujours bienvenu. Mais il y a une différence entre limiter la progression des prix et les baisser de plus de 30 centimes. Un entre-deux serait certainement souhaitable (définir un plafond des prix au-delà duquel on baisserait la TICPE).

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