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Particules ultrafines : l'air de Paris moins pollué que celui du reste de l'Île-de-France

Dans Ecologie / Electrique / Santé

Olivier Cottrel

Et si habiter au cœur de Paris était finalement moins nocif pour la santé que de vivre ailleurs en Île-de-France ? À travers une étude, Airparif affirme que les particules ultrafines sont plus nombreuses à proximité de certains axes routiers franciliens qu’en plein centre de Paris.

La pollution parisienne.
La pollution parisienne.

Si elles ne sont pas réglementées, aujourd’hui encore délaissées par les différentes politiques environnementales, les particules ultrafines ne doivent pas pour autant être ignorées dans la prise en compte de la pollution des villes.

Particules les plus fines que l’on puisse mesurer, et donc quantifier avec une taille inférieure à 0,1 micron, les particules ultrafines ont un impact sur la santé qu’il est difficile d’estimer à l’heure actuelle. En 2019 déjà, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’environnement (ANSES) alertait pourtant sur leur dangerosité accrue, du fait de leur pénétration profonde dans l’organisme. Selon l’institution, des liens avec des risques d’atteintes respiratoires et des maladies cardiovasculaires existent bien.

Dans un rapport publié en 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandait également de surveiller de près ce type de polluants atmosphériques, au même titre que le dioxyde d’azote, l’ozone ou même les particules fines.

Si aujourd’hui elles ne font pas partie des polluants scrutés de près, l’observatoire de la qualité de l’air en Île-de-France Airparif vient de publier un rapport, issu d’une campagne de mesure inédite, plutôt inattendu.

Particules ultrafines : l'air de Paris moins pollué que celui du reste de l'Île-de-France

Selon Airparif, les particules ultrafines mesurées à proximité de trois axes routiers d'Île-de-France présentent des niveaux 2 à 5 fois plus élevés que celui constaté en plein cœur de Paris. Dans Paris, le taux de particules ultrafines était en moyenne de 9 200 par cm3, alors qu’à proximité d’un boulevard parisien il était de 16 600 particules par cm3, de 23 200 particules par cm3 près du périphérique, et même de 53 300 particules par cm3 près d’une route nationale francilienne.

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Des taux inquiétants quand, selon l’OMS le niveau de « concentration haute » est atteint à partir de 10 000 particules par cm3 de moyenne sur vingt-quatre heures.

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