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Salon de Genève 2020 - Volkswagen Golf 8 GTI : elle se dévoile enfin

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Michel Holtz

C’est dans le fief de la maison Volkswagen, à Wolfsburg, que nous avons pu observer, filmer et photographier la version GTi de la nouvelle Golf qui débarque au mois de septembre. Et non seulement on vous montre tout, mais on vous dit (presque) tout de la huitième version de celle qui a inventé un genre : la compacte sportive.

La huitième Golf GTI ne se distingue de ses soeurs plus sages qu'au travers de quelques détails.
La huitième Golf GTI ne se distingue de ses soeurs plus sages qu'au travers de quelques détails.

Le rituel se reproduit inlassablement depuis 44 ans, depuis que la première Golf GTI est apparue, deux petites années après le lancement de la version classique de l’auto qui, depuis, fait les beaux jours de la marque Volkswagen. Mieux : elle trône, depuis 2007 tout au sommet des ventes de voitures en Europe. Ainsi, à chaque nouvelle Golf, la suite est écrite à l’avance. Et la huitième du genre, dévoilée à l’automne dernier ne fait pas exception. Elle s’avance donc armée de ses 245 ch. Quatre petits chevaux de mojns par rapport aux rumeurs qui lui en prêtaient 250, manière pour la marque de faire moins bien qu’un bruit qui court.

Salon de Genève 2020 - Volkswagen Golf 8 GTI : elle se dévoile enfin

Salon de Genève 2020 - Volkswagen Golf 8 GTI : elle se dévoile enfin

 

 Une puissance équivalente

Mais le gain par rapport à la Golf GTI 7 est plus conséquent, du moins dans sa version basique ne développait « que » 220 ch et 230 dans sa mouture « Performance ». c'est dans sa livrée « Clubsport » qu'elle affichait les 245 ch que l'on retrouve aujourd'hui, toujours obtenu par le biais du 2LTSI. Mais si la puissance est équivalente, cette huitième Golf sportive va se décliner, en quelques mois, en pas moins de trois versions. Car à cette GTI de 245ch sera épaulée par une GTE hybride rechargeable de 245 ch elle aussi et par une GTD de 200 ch. Quelque temps plus tard une version TCR, ou R, puisque rien n’est figé pour le moment, devrait  débouler et dépasser les 300ch. Côté calendrier, c’est la GTI qui clôturera le bal des sportives au mois de novembre. Mais dès le mois de septembre, ses deux copines GTE et GTD seront sur les routes.

Plus bourgeeoise que virile ?

Honneur donc à la plus emblématique et à celle qui a le plus impressionnant pedigree de la bande : la GTI. C’est un constat vérifiable depuis plusieurs générations : elle s’embourgeoise. On peut y voir une vision pudique de la voiture sportive, façon « pour rouler vite roulons cachés » mais on peut également y voir le vieillissement des clients qui s’est opéré au cours des années. Des clients qui, un certain âge atteint, réclament plus de confort et de discrétion, mais sont aussi plus à l’aise financièrement et sont prèts à payer plus cher leur expérience de vitesse. Car si la première GTI de 1976 s’affichait, en euros constants, à 20 000 euros, sa descendante ne devrait pas être très en deçà de 40 000 euros avec un équipement conséquent, même si les tarifs de l’engin n’ont pas encore été révélés.

Un aileron tout en discrètion
Un aileron tout en discrètion
Des étriers de freins rouge vif.
Des étriers de freins rouge vif.

Bourgeoise et discrète, tel est donc le credo de cette nouvelle GTI. Mais on peut vouloir rester dans la norme tout en montrant quelques signes de différenciation. Et la nouvelle sportive de Wolfsburg a parfaitement saisi le message avec quelques petits détails révélateurs. Comme cette grille d’aération en nid d’abeilles et les 4 feux leds antibrouillards situés de part et d’autre, en forme de dé. Sur les flancs, le logo GTI apparaît comme il se doit. Il surgit également sur la malle arrière, en rouge, juste au-dessus du logo de la marque qui sert également d’ouverture pour le hayon et des deux pots d’échappement qui viennent signifier à la voiture suiveuse de quel bois on se chauffe. Le hayon quant à lui, est surmonté d’un aileron spécifique, mais discret, pas question d’installer une planche à repasser façon DTM, on est entre gens bien élevés. Pour finaliser la touche de sportivité, les étriers des quatre freins sont peints en rouge, pour signifier que lorsque l’on roule fort, il faut pouvoir freiner fort aussi. Reste à vérifier, surroute, au cours des premiers essais cet automne, si cette huitième GTI est plus bourgeoise que virile.

 Des sièges en tissu écossais et un logo pour seul rappel de la sportivité

L’intérieur de l’engin est aussi discret que l’extérieur et ne se distingue que de peu des versions traditionnelles de la Golf 8. Il y a bien un quatrième logo GTI incrusté dans le bas du volant, pour signifier au conducteur qu’il en a sous le pied. On retrouve aussi un clin d’œil au glorieux passé, la fameuse sellerie en tissu écossais. Mais sur cette huitième mouture, il va falloir se passer d’un autre clin d’œil : le pommeau du levier de vitesse en forme de balle de golf. Et pour cause : la GTI nouvelle n’est disponible qu’en version boite auto, avec la DSG 7 rapports qu’on ne présente plus, et son petit joystick pour l’enclencher. Évidemment, les palettes au volant sont également du voyage. Pour le reste, rien ne change. La dalle numérique est similaire aux versions traditionnelles et les places à l’arrière, ultra-accueillantes sont toujours présentes. Tout comme le coffre de 380 litres qui sans être d’une capacité renversante se situe dans la moyenne.

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Pas de balle de golf en guise de pommeau de levier de vitesse pour cause de boîte DSG de série.
Pas de balle de golf en guise de pommeau de levier de vitesse pour cause de boîte DSG de série.

Reste évidemment quelques points importants et toujours mystérieux : les spécifications techniques. Si l’on sait que le moteur qui va se glisser sous le capot est toujours le 2.0L TSI turbocompressé, on ne connaît pas encore son couple, qui devrait être légèrement supérieur à la version précédente qui culminait à 350 Nm en version Clubsport. De même, les émissions de C02 restent inconnues. Tout juste se doute-t-on que le malus à la clé devrait être conséquent, puisque le modèle précédent émettait 162 g. Sauf miracle, il pourrait donc se situer entre 7 000 et 8 000 euros. Autant d’éléments qui devraient être connus rapidement.

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