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2. Sur la route : plus confortable que dynamique

Essai vidéo - Mazda 6 restylée (2018) : la nippone sauce premium

Nous avons pris le volant, pour cet essai, d'une version 2.2 SkyActiv-D 184 ch BVA6, 2 roues motrices. Une configuration souvent choisie par les clients (beaucoup d'entreprises), qui préfèrent le plus puissant des diesels comparé au moins puissant 150 ch. Presque étonnant, car dans cette catégorie, c'est le  niveau de puissance autour de 150 ch qui remporte d'habitude les suffrages. Mais soit.

Ce 2.2 affiche donc 184 ch et un couple très confortable de 445 Nm, obtenu à 2 000 tours/min. Ses rejets de CO2 de 134 g par kilomètre ne lui permettent pas d'échapper au malus, en l'occurrence 300 € tout rond à rajouter au prix catalogue. Passe encore.

Les performances annoncées sont quelconques, avec une vitesse de pointe de 219 km/h, et un 0 à 100 km/h réalisé en 9,2 s. Une Peugeot 508 SW BlueHDI 180 EAT8 réalise par exemple le même exercice en 8,4 secs.

La Mazda 6 est clairement typée confort plutôt que dynamisme. C'est une excellente voyageuse. Mais en ville, son agrément est moindre. (Photo Mazda)
La Mazda 6 est clairement typée confort plutôt que dynamisme. C'est une excellente voyageuse. Mais en ville, son agrément est moindre. (Photo Mazda)

Mais concrètement, sur la route, la Mazda 6 ne démérite pas. Certes les accélérations sont un peu moins fulgurantes qu'à bord des concurrentes, mais cela reste tout de même suffisamment "velu". Et c'est surtout le gros couple, qui permet de bonnes reprises, qui sauve de belle façon le bilan. Tant et si bien que sur route mouillée, il faut se montrer léger sur la pédale de droite, au risque sinon de déborder le train avant avec l'arrivée de ce cheptel de Newtons-mètres...

Globalement les performances sont donc tout à fait satisfaisantes, même si l'on roule chargé, ce a quoi ce break semble insensible.

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Pourtant, c'est bien derrière le volant que les quelques rares griefs concernant cette japonaise apparaissent.

Déjà, la boîte automatique, traditionnelle, à convertisseur de couple, fait partie de l'ancienne école. Six rapports seulement, quand la plupart des concurrentes en proposent désormais huit, mais aussi un désagréable phénomène de glissement, que l'on avait presque oublié. De plus, sa gestion de passage des rapports est plutôt étrange. Elle passe parfois les rapports très tôt, parfois assez tard, et ce n'est pas forcément corrélé à l'enfoncement de la pédale. Les reprises se font parfois de manière brutale, avec un kick-down violent, parfois pas... On s'y fait, d’autant plus que le couple rattrape sans problème un rapport supérieur passé un peu prématurément. Mais les boîtes concurrentes procurent un agrément bien meilleur.

Autre grief, une insonorisation qui n'est bonne qu'à vitesse stabilisée. Car à l'accélération et lors des reprises, ce 2.2 s'exprime avec vigueur. Impossible de l'oublier, nous sommes bien à bord d'un diesel. C'est dommage car la quiétude est réellement de mise sur autoroute, pour peu que l'allure soit stable, et même jusqu'à des vitesses élevées. Les bruits d'air et de roulement sont très bien maîtrisés.

 

La Mazda 6 est redoutable de confort, moins de dynamisme

Côté comportement, les ingénieurs nippons ont clairement privilégié le confort. Ils l'ont même amélioré par rapport à la précédente génération, en agrandissant les passages d'huile dans les amortisseurs. Du coup, la 6 est redoutablement moelleuse. Un vrai tapis volant, bien isolé de la route, et absorbant avec gourmandise toutes les irrégularités du bitume. Même les saignées ne lui font pas peur, malgré les jantes de 19 pouces dotées de pneus taille basse.

 

Essai vidéo - Mazda 6 restylée (2018) : la nippone sauce premium

La conséquence est un dynamisme de conduite évidemment en retrait. La caisse ne se vautre pas pour autant sur ses appuis en virage, mais les mouvements de caisse apparaissent rapidement, et les grosses compressions ou bosses abordées rapidement vous feront lever le pied pour les prochaines. La berline de Mazda n'est clairement pas faite pour rouler à la limite. Elle devient d'ailleurs de plus en plus sous-vireuse à mesure que le rythme forcit, il faut surbraquer pour tourner, et la direction perd en précision, ce qui n'était déjà pas son fort.

Par contre, le freinage est très puissant, et facilement dosable, un régal.

Le bilan consommation n'est ni bon ni mauvais. Officiellement, la moyenne s'établit à 5,1 litres. Sans éco-conduite, et en ayant bien exploité la puissance disponible, nous avons relevé de notre côté un peu moins de 7 litres en mixte. Si vous êtes plutôt adepte des départementales et faites peu de ville, faire moins de 6 litres est envisageable. Des chiffres qui, rapportés à la puissance et à la BVA, sont tout à fait corrects, mais pas extraordinaires non plus.

À noter que les aides à la conduite, spécialement l'alerte de véhicule en approche, sont très sensibles, même réglées au minimum. On ne compte plus les messages "Freiner" apparus dans l'affichage tête haute, alors même que l'on était loin d'être en danger ! L'aide au maintien dans la voie, très agaçante, est heureusement définitivement désactivable et ne repointe pas le bout de son nez à chaque redémarrage.

Pour résumer, retenez que cette Mazda 6 excelle dans le rôle de rouleuse au long cours. Les voyages se font dans le plus grand confort et silence, en profitant de plus de l'excellente sono Bose à 11 haut-parleurs, et de l'équipement redoutable, détaillé en page suivante (sièges chauffants, y compris à l'arrière, ventilés à l'avant, sellerie cuir confortable...). Mais qu'en ville, ce sera plus rugueux, sonore et malpratique, aussi à cause d'un diamètre de braquage assez élevé.

En somme, une vraie "familiale".

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