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Toyota, Honda, Nissan : pour Greenpeace, ils sont en danger face aux risques climatiques

Les risques liés aux dérèglements climatiques nous concernent tous. Y compris les grandes entreprises, dont les constructeurs automobiles. Mais quels sont les plus exposés ? L'ONG Greenpeace a réalisé une étude, qui pointe Toyota, Honda et Nissan.

Toyota, Honda, Nissan : pour Greenpeace, ils sont en danger face aux risques climatiques

Pour être précis, cette étude de la bien connue ONG (Organisation non gouvernementale) Greenpeace, spécialisée dans la protection de l'environnement, porte sur les risques naturels qui menacent les usines de productions des constructeurs automobiles mondiaux.

 

Pour établir un classement, elle s'est servie des données de Moody's ESG solutions, une entreprise spécialisée dans la fourniture de data à l'industrie. Concernant les risques naturels, base du classement, ont été considérés les inondations, les ouragans/typhons, les températures caniculaires, les feux de forêt, et les sécheresses. Beau programme, qui passe aux infos régulièrement ces derniers temps !

 

Et selon les résultats, publiés le 26 août, les constructeurs automobiles japonais ne sont pas à la fête. Trois d'entre eux sont aux trois premières places d'un classement peu enviable, celui des constructeurs automobiles les plus exposés aux risques climatiques.

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Toyota est le plus "fragile" sur le terrain des risques, suivi par Honda, puis Nissan. Et pour le premier d'entre eux, ce n'est pas une surprise. En effet, il doit son exposition au fait que 90 % de son appareil de production se situe dans un endroit très exposé à au moins un risque majeur.

Ses compatriotes suivent de près. Rien d'étonnant non plus. En fait, tous les trois disposent de très nombreuses usines dans l'archipel japonais, où comme chacun sait, les risques de typhons, d'ouragans et de tsunamis sont très élevés.

Et au mois d'août, la production de certaines usines Toyota et Honda a dû aussi être suspendue à cause de températures caniculaires, qui ont entraîné une pénurie d'électricité.

La suite du classement fait apparaître l'américain General Motors, le sud-coréen Hyundai puis l'américain Ford.

Les constructeurs européens que sont Daimler, Stellantis, Renault et Volkswagen ressortent comme les moins exposés du top 10 automobile mondial.

 

Faire le lien entre la responsabilité environnementale et le fait de subir les conséquences de ses émissions de CO2

Mais quel intérêt pour Greenpeace de mettre ces faits en lumière ? Sur le papier, le fait que des constructeurs soient exposés à des risques naturels n'a pas grand-chose à voir avec la protection de l'environnement, cheval de bataille de l'ONG.

Mais on comprend mieux lorsque dans son rapport, elle insiste en particulier sur le cas du groupe Toyota, qui "devrait être plus transparent sur les risques climatiques auxquels ses usines sont confrontées dans le monde" et (surtout) "prendre des mesures plus agressives pour réduire ses émissions de carbone".

Voilà donc la raison, légitime, de l'ONG : faire le lien entre la responsabilité environnementale des constructeurs automobiles, et leur montrer qu'ils sont les premières victimes de leur activité, et de leurs émissions de CO2.

 

Réponse du berger à la bergère, rapide : "Toyota a une solide expérience" en matière de gestion de ses opérations dans le cas de désastres liés au changement climatique, aux séismes et aux incendies, a réagi sans tarder le premier constructeur mondial, dans un courriel transmis à l'AFP (Agence France Presse).

"Comme il est impossible de prédire exactement quand, où, et quel type de catastrophe va se produire dans chaque pays et région", Toyota estime qu'il est "plus important" de créer un système global à l'échelle du groupe pour minimiser les dommages et coopérer le plus en amont possible avec ses fournisseurs, "plutôt que de dévoiler le niveau de risque" climatique dans chaque pays où il est implanté.

Ce qui n'est pas ce qu'on lui demandait, puisque le niveau de risque, c'est l'étude qui l'a défini.

Dans tous les cas, il est évident, que les constructeurs automobiles, japonais mais pas seulement, devront participer à l'effort collectif de réductions des émissions de gaz à effet de serre, sous peine d'en subir les conséquences, mais ils ne sont pas les seuls...

 

Source : avec AFP

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