Source : L’Observatoire national interministériel de sécurité routière.

Voici le bilan des accidents en 2007 :

  • 83 850 accidents corporels,
  • 4 620 tués,

Voici maintenant le bilan de 2002, soit un an avant l’instauration des radars automatiques :

  • 105 470 accidents corporels,
  • 7 242 tués,

Pour rappel, en 1972, 16 617 personnes avaient trouvé la mort sur les routes.

Parmi les principaux facteurs qui ont permis la réduction des morts sur nos routes depuis 30 ans, on peut noter le port obligatoire de la ceinture de sécurité dès 1973, les avancées technologiques telles que l’ABS, mais aussi les structures déformables et l’emploi de matériaux haute résistance pour nos autos.

Mais concentrons-nous sur l’évolution de la mortalité depuis 2002. En 2007, la mortalité n’a baissé « que » de 1.9% par rapport à 2006.

On note donc une stagnation au niveau de la diminution depuis 2003. En outre, 17% des tués en 2007 dont dus à l’alcoolémie, un pourcentage en hausse par rapport à 2006 (16.4%).

Notons enfin que sur les permis retirés, 15% des points perdus sont liés à la vitesse. C’est finalement assez peu. Ajoutons à cela que 90 000 permis ont été retirés en 2007, soit 7 fois plus qu’en 2002.

D’ailleurs, les autoroutes ne comptent que pour 6% des tués.

Etrangement, 76% des radars automatiques sont présents sur ces grands axes. Un audit de l’inspection des finances a d’ailleurs souligné cette mauvaise utilisation des radars en 2007.

On ajoutera que la majorité des contrôles de police ont lieu de jour, alors que la nuit, qui ne représente que 10% du trafic, concerne 44% des tués.

Autre fait notable, 18% des personnes tuées sont des motocyclistes, alors qu’ils ne représentent que 1.1 % du trafic.

Avec des données, nous pouvons donc cerner les domaines à améliorer pour diminuer encore la mortalité sur nos routes, sans forcément stigmatiser une catégorie de conducteurs.