Voilà, les 24 Heures du Mans 2009 sur Caradisiac, c’est parti pour de bon. En direct du circuit, où le beau temps règne depuis tôt ce matin, le warm-up s’est achevé il y a quelques minutes à peine (il avait débuté à 8h45 pour se terminer à 9h30).

Les sons, les odeurs habituelles, réclamées depuis un an par les spectateurs déjà arrivés sur place sont fidèles au rendez-vous. A huit heures, l’accès au circuit était encore aisé.

Warm-up donc. Les voitures n’avaient plus tourné depuis jeudi soir, lors des essais qualificatifs. C’est peut-être ce qui explique de nombreuses incursions en piste ce matin. Et non des moindres… Audi a notamment été affecté par deux sorties, la n°1 (Tom Kristensen était alors au volant) alors dans son premier tour lancé a traversé le bac à graviers au ralentisseur Dunlop. A 15 minutes de la fin de la séance, Marco Werner, sur la n°2, partait en tête-à-queue au virage du raccordement en voulant éviter la Ferrari n°81 de Patrick Dempsey, alors partie à la faute… Chez Pescarolo (version Judd), la séance ne s’est pas achevée dans la sérénité : Christophe Tinseau a perdu le contrôle de sa voiture du côté d’Indianapolis.

Passons aux chronos. En LMP1, c’est la Peugeot 908 n°8, celle qui s’élancera tout à l’heure de la pole, qui a réalisé le meilleur chrono (en 3:26.457 contre 3:22.888), cette fois-ci grâce à Franck Montagny. Les trois Peugeot ont d’ailleurs monopolisé les trois premières positions. C’est l’Audi n°3, « celle des Français », qui a réalisé le meilleur temps du clan allemand.

En LMP2, les deux Porsche sont toujours devant, sans surprise, celle du Team Essex (3:41.670) devançant « la japonaise » du Team Goh. En LMGT1, là aussi, les Corvette officielles étaient logiquement devant (3:55.091 pour la n°63) . A noter que la Lamborghini Murciélago du trio Apicella-Yogo-Yamagishi a de nouveau connu des problèmes techniques. En LMGT2, le meilleur chrono (4:06.608) est à porter à l’actif de la Porsche n°77 de Felbermayr Proton.

Tous les chronos sont accessibles sur le site officiel des 24 Heures, ici.