Maintenant, pourquoi s’attaquer aux amendes après avoir échoué sur le retrait des points ? Tout simplement pour mettre en exergue l’idée qu’un radar c’est d’abord une tirelire pour l’Etat et que l’on est, dans ce cadre d’infraction, plus dans le domaine de la fiscalité routière que de la sécurité.
Une conjoncture que les chiffres éclairent. En 2015, ce sont plus de 780 millions d’euros qui sont entrés dans les caisses de l’État grâce à la répression des excès de vitesse. Or, 90% de ces infractions sont en fait constitués par des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h, c’est-à-dire – dans la majorité des cas – des excès de vitesse involontaires.
L’association estime que le coût de la maintenance des radars tourne autour des 100 millions d’euros. Une différence qui jette comme un doute sur l’argument de l’Etat qui jure que les radars sont une affaire de sécurité et non de rentabilité. Au sein de 40 millions d’automobilistes, on serait plus convaincu de cette bonne foi affichée en supprimant l'amende pour les petits excès de vitesse. Une pétition est en ligne pour donner du poids à la requête.















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