Depuis début septembre, la loi oblige les automobilistes s'étant rendus coupables d'un délit de conduite en état d'ivresse à faire installer à leur frais un éthylotest anti-démarrage sur leur véhicule. Mais une fois n'est pas coutume, l'opinion publique semble trouver ces dispositions trop légères : selon un sondage commandé par le constructeur automobile Volvo à l'institut de sondage Harris, 91% des Français souhaiteraient que ce genre de dispositif soit installé sur toutes les voitures commercialisées sur le territoire.
Mais 67% sont contre les DISQUES enregistrant toutes les données, dont la vitesse
Une telle mesure pourrait en effet sauver de très nombreuses vies : selon les statistiques de la Sécurité Routière de 2010, le nombre de tués dans des accidents impliquant un facteur alcool connu s'élève à 963 sur un total de 3992, soit dans près d'un accident mortel sur trois (30,8% exactement). Pour rappel, le nombre de vies perdues la même année liées à un non respect des vitesses légales était de 717.
Cependant, selon le même sondage, 70% des Français refusent de supporter le coût d'une telle installation. En fait, ces résultats révèlent que les technologies dites d'accompagnement à la conduite sont globalement plus appréciées que celles enregistrant les données de conduite, jugées comme étant une atteinte à la liberté. Ainsi, si 96 et 95% des Français sont favorables respectivement à des détecteurs de somnolence au volant et aux appareils supprimant les angles morts, 54% sont contre l'installation de dispositifs obligeant le conducteur à s'arrêter toutes les deux heures et 67% contre les disques comparables à ceux utilisés par les routiers enregistrant toutes les données, dont la vitesse.














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