On ne décolère pas dans les rangs des syndicats depuis l’annonce de l’abandon du projet de prime transport pourtant promis par François Fillon.

Incluse dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), cette aide censée adoucir la facture des déplacements domicile/travail était composée de deux parties : la prise en charge obligatoire par l’entreprise de 50% des titres pour ceux qui utilisent les transports en commun, déjà en place en Ile-de-France et étendue pour l’occasion à l’ensemble du territoire, et le remboursement facultatif des frais pour ceux utilisant leur véhicule personnel à hauteur de 200€ maximum par an.

Malheureusement, et malgré la promesse de mise en place par le Premier Ministre, la prime transport a été recalée en commission des affaires sociales de l’Assemblée, en attente d’un dernier vote en séance public.

« C’est un véritable signe de mépris » se sont exprimés en chœur Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO et Laurence Laigo, secrétaire nationale de la CFDT, tandis que la socialiste Martine Aubry décrivait cette décision comme « une promesse de plus non tenue ».