Flâner dans une concession automobile pour trouver son futur carrosse fera peut être bientôt parti d'un passé révolu. Le concept des portes ouvertes se referme inexorablement sous la pression d'un e-commerce qui ne veut plus considérer ce type d'achat comme son parent pauvre. En effet, selon l'Insee, la vente de voitures n'a représenté que 600 millions d'euros sur un total de 53 milliards d'euros de chiffre d'affaires du e-commerce en 2012. La marge de progression est donc certaine. Et elle se met en branle.


L'accélérateur de cette évolution sera celui de la facture à payer au final. 45% des compatriotes interrogés par Capgemini considèrent fondamental le critère du prix du véhicule à acquérir. Une voiture qui ne fait qu'entrer dans une logique déjà bien en vigueur dans les secteurs du voyage ou encore de la réservation d'une chambre d'hôtel. Entre un contact physique dans l'appropriation de son automobile et la perspective d'un rabais assuré allant de 20 à 30% sur le produit, le consommateur aurait déjà fait son choix. C'est du moins ce qu'a annoncé le cabinet Frost and Sullivan dès février dernier en se persuadant que d'ici 2020, 70% des ventes de véhicules neufs devraient se faire sur internet.

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