L'information révélée par Le Parisien en fin de semaine dernière laisse entendre que la direction de Renault a menti dans la justification de la procédure ayant conduit au renvoi des 3 cadres accusés (à tort) d'espionnage. Les hauts responsables de Renault n'auraient pas, comme ils le prétendaient jusque-là, réuni leur comité de déontologie avant de prendre la décision de renvoyer les 3 cadres accusés d'espionnage et de porter plainte.
Pour justifier cette plainte, Renault a fourni un compte-rendu de réunion du Comité de déontologie qui était logiquement habilité à statuer sur les mesures à prendre après l'enquête des services de sécurité interne du groupe. Mais ce rapport remis à la justice n'est pas signé et certains membres du comité de déontologie affirment qu'ils n'ont pas été impliqués dans la décision de renvoi, ce qui pousse à penser que ce faux document a été émis pour couvrir une prise de décision unilatérale et sans grande concertation.
En fait, si l'affaire continue de faire des remous, c'est que le dernier accusé à ce jour ayant déjà effectué 8 mois de détention provisoire est Dominique Gevrey qui fut le médiateur entre « la source inconnue » accusant les 3 cadres et les dirigeants du groupe. Il est accusé d'être à l'origine d'un coup monté destiner à extorquer de l'argent à Renault mais son avocat conteste et estime que l'émission de ce faux a conditionné toute la procédure qui a finalement abouti à l'incarcération de son client. Il a donc porté plainte contre Renault et continue de prétendre à la manipulation.
De son côté, le constructeur précise que le dispositif de contrôle et de gouvernance a été entièrement revu depuis cette affaire alors que les responsables ont tous été plus ou moins écartés ou « éloignés ». On se dit qu'il est fort probable que nous ne connaîtrons jamais le fond de cette étrange affaire.














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