En Afrique du Sud, le ministère de la Science et de la Technologie (DST) a consenti à donner 3,3 millions d'euros sur 5 ans au Département de Génie chimique de l'Université du Cap (UCT) afin de mettre en place un centre virtuel de compétence en catalyse (Catalysis Competence Centre) avec Mintek. Sa mission : effectuer des recherches sur l'hydrogène et les piles à combustible. Le DST considère l'hydrogène comme une source alternative d'énergie. Il se base sur les atouts miniers de l'Afrique du Sud dont le sous-sol renferme 75% des réserves mondiales de platine, métal, actuellement le plus efficace dans les échanges de protons à travers une membrane de pile. Par contre, des catalyseurs moins coûteux que le platine existent, c'est pourquoi l'objectif est de diversifier les applications des métaux du groupe platine. L'ambtion de l'Afrique du Sud : décrocher 25% minimum du futur marché lié aux piles à combustible en développant et commercialisant des composants dérivés du platine, en particulier les électrodes.

Ce nouveau centre rejoint ainsi deux autres centres spécialisés dans le développement des technologies de l'hydrogène : ils sont situés au Council for Scientific and Industrial Research et à l'Université du Western Cape.

Source : Monday Paper, Ambassade de France en Afrique du Sud