Après avoir expliqué que le DBX serait un peu le Qashqai d'Aston Martin dans le sens où ce modèle doit redynamiser une marque en perte de vitesse et lui donner l'élan nécessaire à de futurs développements, Andy Palmer a évoqué la conception de ce futur véhicule. Et étonnamment, il n'est pas écrit d'avance qu'il reposera sur une plateforme Mercedes.

Daimler-Mercedes détient 5% du capital d'Aston Martin et les 2 firmes ont par ailleurs signé un accord de coopération technique afin de permettre au britannique de renouveler sa gamme vieillissante. Bref, lorsqu'à Genève, tout le monde découvre le DBX, on cherche à savoir sur quelle plateforme Mercedes il va reposer. Mais cela n'est finalement pas garanti comme l'explique Palmer à Automotive News :


« Les SUV Mercedes sont clairement sur un autre segment que celui sur lequel nous souhaitons positionner le DBX qui sera plus un crossover. Il y a déjà beaucoup de SUV sur le marché et nous ne voulons pas d'un SUV. Nous voulons que les clients se sentent assis dans une voiture plutôt qu'au dessus des voitures ».


Aston Martin a développé une nouvelle architecture modulaire en aluminium extrudé qui sera utilisée sur la remplaçante de la DB9 et les études du moment cherchent à savoir si cette dernière peut recevoir le DBX.

« Tout dépendra en fait de la hauteur de caisse, la garde au sol qu'elle sera capable d'accepter. Je n'exclue pas la possibilité d'utiliser des organes Mercedes mais je veux dire que notre objectif est avant tout d'utiliser notre propre plateforme. »