Les rêves de Donald Trump, tombé amoureux des kei-cars japonaises
Le président des Etats-Unis a découvert les « kei-cars » japonaise et veut qu’elles soient construites dans son pays. Mais on se demande bien qui, là-bas, pourrait acheter ces très mignonnes petites autos.

Pendant que nous couvrions le salon de l’automobile de Tokyo et qu’on essayait des kei-cars dans les rues de Yokohama à la fin du mois d’octobre, Donald Trump était au Japon pour y rencontrer la nouvelle première ministre du pays.
Et, comme nous, il est visiblement tombé sous le charme de ces kei-cars. Le président des Etats-Unis vient de publier un message assez étrange sur son compte personnel de son réseau Truth Social : « je viens d’autoriser les petites voitures à être fabriquées aux Etats-Unis. Les constructeurs automobiles voulaient le faire depuis longtemps, ils les construisent déjà dans d’autres pays. Elles peuvent être propulsées par des moteurs thermiques, électriques ou hybrides. Ces voitures du futur proche sont peu chères, sûres, peu consommatrices en carburant et tout simplement GENIALES !!! COMMENCEZ A LES CONSTUIRE MAINTENANT ! Merci au département de la justice des Etats-Unis et au département des transports et de l’environnement. PROFITEZ BIEN !!! », a-t-il écrit.
Des kei-cars aux Etats-Unis, vraiment ?
Si le concept de ces kei-cars nous paraît effectivement excellent, on a bien du mal à imaginer comment ces modèles pourraient atteindre de gros volumes aux Etats-Unis alors que les petites autos « normales » ont déjà du mal à se vendre aussi bien que les véhicules familiaux.
Surtout que Donald Trump vient d’annuler totalement le cadre réglementaire qui prévoyait d’obliger sur le marché automobile américain les constructeurs à abaisser les niveaux de consommation des voitures neuves d’ici 2031. Cette décision influera naturellement sur l’évolution du marché local, avec des gros modèles qui pourront garder leur moteur thermique très énergivore. Tout l’inverse, évidemment, des kei-cars capables de consommer moins de 4 litres aux 100 kilomètres.
L’inverse des voitures américaines
Rappelons que les kei-cars sont des petites autos mesurant au maximum 3,4 mètres de long, équipées d’un moteur dont la cylindrée est limitée à 660 cm3 ne dépassant pas les 64 chevaux. Même si ces engins peuvent dépasser 130 km/h en vitesse de pointe et qu’ils bénéficient souvent d’une boîte CVT très appréciée de la clientèle américaine, on voit mal l’intérêt d’une production locale de ces voitures compte tenu de l’investissement que cela nécessiterait et du faible potentiel de ventes là-bas.
Récemment, Donald Trump avait également affirmé que les Européens pourraient désormais acheter beaucoup de gros pick-up du genre du Ford F-150 grâce à un accord réglementaire entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Décidement, ses vues de l’automobile semblent totalement déconnectées de la réalité du marché.















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