Restylage - L’Opel Astra reçoit deux LED
La compacte d’Opel, en difficulté, s’offre une mise à jour. La nouvelle Astra attendue pour 2026 évolue légèrement en dehors, un peu en dedans mais et évoluer son offre de motorisations.

Lancée en 2022, l’actuelle génération d’Astra, la sixième, suit le même cycle de vie que la Peugeot 308 ou que la DS N°4 avec qui elle partage de nombreux éléments techniques comme la plateforme, les batteries ou la technologie embarquée.
En France, la compacte Allemande n’arrive pas à percer. En 2024, Opel a écoulé à peine 4 000 exemplaires (break compris) sur notre territoire dont 300 exemplaires en électrique. En phase de reconquête avec les lancements successifs des nouveaux Mokka, Frontera et Grandland, le constructeur tente de redonner un souffle à l’Astra.
La compacte, au design initial attrayant, a été très peu retouchée par les designers. La face avant noire laquée, communément appelée « Vizor », a été conservée mais elle évolue. Elle intègre une signature lumineuse élargie en forme de croix et un logo illuminé. Une première pour la compacte. Tout comme la technologie d’éclairage Intelli-Lux HD de dernière génération implantée pour la première fois dans l’Astra.


Il s’agit d’une technologie plutôt premium. Les projecteurs sont adaptatifs et le faisceau lumineux est entièrement ajustable numériquement pour éclairer au mieux ce qui doit l’être sans éblouir les usagés. C’est bien simple, la nuit dans les pires conditions, on y voit comme en plein jour.
La partie arrière, elle, est reconduite à l’identique. De nouvelles jantes et de nouveaux coloris le « Kontur White » et le « Klover Green », renforcés par le toit noir contrasté disponible en option, complètent ce restylage.

A bord, peu de nouveautés également. Opel a changé certaines garnitures. Les plastiques laqués deviennent satinés et du textile recyclé fait son apparition. L’ambiance à bord reste austère mais l’image renvoyée est plutôt qualitative. La compacte reconduit aussi le « Pure Panel », qui regroupe l’instrumention numérique et l’écran tactile en enfilade, et ce, de série dès le premier niveau de finition. Tout comme les nouveaux sièges ergonomiques Intelli-Seats.


L’infotainment a également été mis à jour. Il s’agit de la dernière version en date développée par le groupe Stellantis qui est loin d’être la meilleure du marché. La résolution est correcte mais la réactivité est loin d’atteindre celle d’une Mégane ou d’un Golf par exemple. Bon point, les commandes physiques pour les fonctions de base sont reconduites.


Longue de 4,38 m, l’Astra fait partie des grandes de sa catégorie. Pourtant, elle ne se positionne pas comme la meilleure élève en matière d’accueil. L’espace à l’arrière est dans la moyenne basse avec une garde au toit restreinte et une place aux genoux très moyenne pour les passagers de plus d’1m80. Le coffre lui est bien dimensionné avec 422 litres et un plancher modulable. Les plus exigeants auront le loisir de s’orienter vers le break moyennant 1 000 € supplémentaires environ.
Le diesel toujours proposé, l’électrique et l’hybride améliorés

La compacte comme sa variante break, « Sports Tourer » reconduisent le diesel (1.5 BlueHdi 130). Le cœur de gamme sera représenté par le 1.2 Puretech micro-hybridé de 145 ch alors que l’hybride rechargeable sera assuré par le nouveau groupe 1.6 de 195 ch, dont la capacité de batterie a été portée à 14,6 kWh, permettant ainsi à l’Astra de parcourir jusqu’à 83 km (autonomie combinée WLTP) en 100 % électrique.
La version électrique évolue. Si l’Astra conserve son moteur électrique de 156 ch, placé sur l’essieu avant, sa batterie, elle, gagne en capacité et passe à 55,4 kWh (net) pour gagner une trentaine de kilomètres d’autonomie et ainsi tutoyer les 450 km.
Cela paraît peu face aux compactes électriques de nouvelle génération comme la Kia EV4 ou la Nissan Leaf qui tutoient les 600 km d’autonomie. En effet, l’Astra repose sur une plateforme différente (EMP2) des actuelles électriques du groupe Stellantis (STLA), ce qui contraint Opel techniquement. Comme pour la DS N°4 fabriquée au même endroit, dans l’usine de Rüsselsheim, la compacte limite la taille de sa batterie. C’est peu, mais c’est le maximum en termes de capacité, que peut accepter cette plateforme.

L’Astra est dotée d’un chargeur embarqué de 11 kW de série et peut accepter une puissance de charge maximum de 120 kW en courant continu, ce qui place l’allemande comme un élève moyen sur le marché de l’électrique. Bonne nouvelle Opel a implanté un pré-conditionnement de la batterie pour optimiser les performances de la recharge rapide.
Pour la première fois, l’Astra Electric propose la fonction V2L (Vehicle-to-Load), permettant d’alimenter des appareils externes, comme un e-bike, sans autre source d’énergie. Les tarifs n’ont pas encore été communiqués.
La nouvelle Astra et son dérivé break seront présentés en première mondiale au Salon de Bruxelles en janvier prochain.
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