En février 2009, un chef d'entreprise avignonnais fait l'acquisition d'un Audi Q5 Tdi. Au bout de quelques mois, il se rend compte que le siège s'affaisse. Problème : le constructeur refuse de prendre en charge son remplacement.


Il n'aura fallu que quelques mois pour que le siège de Jacques, l'acheteur en question, commence à s'affaisser du côté de la portière. Lassé de se redresser tous les kilomètres, car cela occasionne douleurs et fatigue, il retourne à la concession qui lui a vendu le véhicule. Verdict : il est nécessaire de changer le siège. « L'écrasement important de la matelassure du siège » ainsi qu' « une insuffisance de conception engendrant une fatigue prématurée de l'assise du siège visiblement non adaptée à la corpulence de l'utilisateur » sont constatés par un expert mandaté. Pourtant, Jacques n'obtiendra pas la prise en charge du remplacement de son siège car Audi estime qu'il est trop lourd. Jacques pèse en effet 120 kilos alors que les sièges sont testés avec des mannequins allant seulement jusqu'à 101 kilos, un poids considéré par le constructeur comme standard pour des personnes de grande taille. Pas de vice caché, donc.


Depuis, Jacques a lancé une action en justice. Pour son avocat, le vendeur a omis de lui fournir des informations sur le sujet, et il ne pouvait donc aucunement s'attendre à voir un tel affaissement se produire. Obtiendra-t-il le remboursement de son siège ? C'est désormais à la justice de trancher.


Source La Provence.