Les constructeurs enregistrent régulièrement de nouveaux noms au gré de leurs études marketing et de leurs travaux sur de potentiels futurs nouveaux modèles. Parfois, cela dévoile de façon prématurée l'arrivée d'un futur véhicule et parfois, le feu vert définitif n'étant pas donné, le nom est remisé et n'a pas de concrétisation en série. Chez Audi, les appellations ne changent pas, les noms enregistrés sont donc souvent pris pour des anticipations de nouveaux modèles à venir. Faisons le point.


Q1, l'appellation a été déposée au mois d'avril de cette année et validée fin octobre. Il y a longtemps que l'on évoque l'arrivée d'un petit crossover sur base de l'A1 dans les rangs de la marque aux 4 anneaux qui s'est promis de ne laisser aucune niche inoccupée durant son expansion. Ce petit crossover citadin qui pourrait aller titiller le Nissan Juke et ses concurrents devrait arriver en 2016.


A2, est une appellation déjà utilisée sur la première incursion de la marque dans les « mini » voitures en 2005. Cette auto dessinée par Luc Donckerwolke avant son passage chez Lamborghini disposait d'une carrosserie en aluminium, ce qui ne manqua pas de causer quelques problèmes de réparation pour une citadine fortement exposée par définition. Le style osé fut probablement un frein à son développement. Cette appellation validée en août pourrait faire son retour sur une version monospace de la petite A1 déjà préfigurée par un concept dévoilé à Francfort en 2011.


RS2 est une appellation déposée par Audi au mois de mai qui attend toujours sa validation. Ce nom dont on se rappelle qu'il fut celui de l'ancêtre des breaks surpuissants dont la marque s'est fait la spécialité pourrait faire son retour pour tout autre chose. C'est celui qui laisse planer le plus d'incertitude car avec la nomenclature actuelle, il ne pourrait désigner qu'une version ultra performante d'une future A2, ce qui ne semble guère pertinent à ce jour.