Les Français ne craindraient-ils plus les sanctions encourues en cas d'excès de vitesse ? Ou bien les mesures de prévention en terme de sécurité routière seraient-elles insuffisantes ? Toujours est-il que les automobilistes ont bel et bien appuyé sur le champignon ces derniers temps, expliquant ainsi les mauvais chiffres d'accidentologie.
Les statistiques le prouvent, en France on a roulé plus vite ces derniers mois. En effet, les chiffres publiés par l'Observatoire National Interministériel de Sécurité Routière (ONISR) révèlent une augmentation des excès de vitesse au cours des mois de septembre, octobre, novembre et décembre 2006. Et la logique est implacable, les accidents son aussi en hausse et ont ainsi augmenter de 4,6% en décembre pour se rapprocher du seuil critique des 15% en janvier. Pire, au fil des mois cette mauvaise tendance se confirme : « On assiste au mois de février 2007 à une hausse du nombre de personnes tuées qui fait suite à la hausse de13,9 % enregistrée en janvier 2007. C'est le troisième mois consécutif que le nombre de tués subit une hausse» écrit l'ONISR dans son dernier rapport sur les accidents corporels de la circulation routière.
Pourtant, l'Observatoire n'impute pas la responsabilité aux seuls automobilistes et fait savoir qu'il s'agit en grande partie de légers excès de vitesse. Par ailleurs, les experts pointent du doigt les mauvaises conditions météorologiques : « les conditions météorologiques, défavorables cette année et très favorables l'année dernière, expliquent cette dégradation des résultats qui est limitée à la zone urbaine. »















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