Le dossier de la reprise d'Heuliez patine sévèrement puisqu'à ce jour, personne n'a encore montré l'argent promis pour sauver l'entreprise. Le FSI ne veut rien sortir tant que BKC ne montre pas les millions promis. Les dates butoirs brandies en fin d'année sont dépassées depuis un bon moment, et l'annonce d'une entrée en bourse de 10% de BKC a suscité quelques interrogations.
Pour certains, l'opération vise simplement à trouver les fonds pour racheter Heuliez, ce qui signifie que BKC ne les possède pas contrairement à ce qu'ils avancent. D'un autre côté, Louis Petiet, le président de BKC dément en bloc ce genre d'interprétations et affirme qu'il ne va pas en Bourse pour lever de l'argent mais pour "gagner en transparence" et que le titre de créance de 15 millions d'euros en provenance du groupe Initiatives et Développement est la preuve qu'il a les fonds nécessaires. Le problème reste que le FSI attend que ce titre de créance soit converti en argent liquide sur les comptes d'Heuliez avant de s'engager.
Louis Petiet qui est spécialisé dans le rachat de sociétés en difficultés compte à ce jour 35 entreprises dans son giron. Son entrée en Bourse doit encore être validée par les autorités de marché. Bref, ça patine toujours.















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