L’actuelle série 5 a fait son apparition au millésime 1996. Comme on s’y attendait de la part du constructeur bavarois, il s’agit d’une grande routière bien sous tous rapports, qui en prime vieillit bien. C’est particulièrement le cas des versions à essence. Les six cylindres en ligne à essence qu’ils soient couplés à une boîte manuelle ou automatique participent grandement au plaisir de conduite d’une BMW. C’est déjà vrai avec la 523i et cela devient encore plus réjouissant avec la 528i. Certes avec un kilométrage standard, elle dépasse un peu notre barre des 100 000 F, mais elle décote plus franchement que sa petite sœur. Si on en trouve une pour un supplément de prix inférieur à 10%, il ne faut pas se priver, d’autant qu’elle se montre aussi sobre que la 523i. Cependant, il faut garder à l’esprit que le prix de revient au kilomètre reste celui d’une grande berline à essence, soit pratiquement le double de celui d’une Golf Tdi 110 ch récente, achetée à un prix comparable. Bref, il faut assumer et assurer côté budget !