1974/75 : second départ

Avec la guerre du Kippour et ses conséquences sur l'économie, le sport automobile devient soudain "immoral" en France (il sera même interdit pendant quelques semaines par le Premier Ministre !) Les compagnies pétrolières (Motul, Shell) amorcent leur retrait des formules de promotion, ainsi que beaucoup de sponsors extra-sportifs. Hors de la filière Elf, point de salut, et à l'instar de nombreux espoirs (Arnoux, Cudini, Dolhem, Ethuin, Guitteny, Rousselot et bien d'autres), Wollek se retrouve à pied. Fini la monoplace et enterré l'espoir de se monter un jour en F1. Il tire un trait sur la course, rentre à Strasbourg et prend la succession de son père à la tête de la concession Mercedes.

Et puis, un jour le téléphone. C'est Ballot Léna, l'ami, le grand frère, l'éternel adversaire au tennis qui lui propose de le seconder aux 1000 km du Nürburgring au volant de la Porsche Carrera RSR engagée par Buchet. Ils courent ensuite à Mugello, puis à Hockenheim en championnat d'Europe GT et dament le pion à de nombreux équipages allemands. La capacité d'adaptation de ce pilote de monoplace à la conduite de la Porsche a séduit les frères Kremer, deux des meilleurs préparateurs de la marque. L'accord est long à se concrétiser mais en juillet 75, il débute en championnat d'Allemagne à Diepolz : pole position, record du tour et en tête du départ à l'arrivée... Il s'impose ensuite en GT aux 1000 km du Nürburgring puis ce sur même circuit en championnat d'Allemagne. La carrière de Bob est relancée...

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