« Le litre de sans plomb à deux euros ? ». L’annonce a fait grand bruit. Dans un entretien à notre confrère du Parisien au sujet de la flambée des prix du carburant, le PDG de Total, Christophe de Margerie a affirmé que cela ne faisait « aucun doute ». Le baril de pétrole atteint depuis le début de l'année les prix les plus hauts depuis maintenant près de trois ans. »

D’après Christophe de Margerie, cette flambée des prix à la pompe est due en grande partie aux révoltes dans les pays arabes. « Ces évènements déstabilisent les marchés qui en retour engendrent toutes ces fluctuations du prix du baril. ». Le patron du géant pétrolier rappelle qu'un seul pays comme l'Arabie produit 9 millions de barils de pétrole par jour. « S'il venait à manquer sur le marché, les prix deviendraient alors incontrôlables ».

Pour le moment, impossible de prévoir quand ce chiffre fatidique des 2 euros par litre arrivera. « Il faut espérer que cela n'arrive pas trop vite, sinon les conséquences seraient dramatiques », explique au quotidien le responsable de Total.

Les spécialistes et économistes affirment que ce chiffre va faire changer les mentalités. "La vraie solution ne peut être que globale : il faut miser sur les investissements, passer à la vitesse supérieure sur les économies d'énergies et diminuer la consommation", a expliqué le PDG de Total.

En parallèle, le gouvernement a adopté une revalorisation du barème kilométrique d'une réunion à Bercy. Oublié donc le dédommagement sous forme de chèque. L'objectif devient ici l'allègement de l'impôt pour ceux qui ont besoin de leur voiture dans le cadre de leur travail. La revalorisation concerne ainsi 5 millions de contribuables déclarant leurs revenus aux frais réels pour qui le barème, appliqué dès la déclaration des revenus 2010. L’indemnité passera à 4,6%, contre 1,6% initialement prévu. En moyenne, chaque bénéficiaire économisera ainsi 25 €.