Certes, il est bon de ne pas mettre la charrue avant les bœufs mais le partenariat signé avec Renault pour concevoir une future sportive commune pousse Caterham vers une légitime euphorie. Tony Fernandes le patron de la marque et de l'écurie de F1 qui a adopté le nom de la petite firme britannique explique ses ambitions.


« Nous en sommes au tout début des nouveaux produits Caterham. Je sais que cela semble ambitieux mais Porsche sera l'exemple à suivre. Regardez ce qu'ils sont parvenus à faire. De constructeur de petites sportives à celui des Panamera et des Cayenne. Nous espérons connaître les plus gros succès avec nos sportives en Asie mais c'est aussi un marché qui aime les SUV et les citadines. Si nous parvenons à réussir là-bas, alors il y a une chance que nous réussissions tout court. »

Après avoir précisé qu'il espérait voir s'étendre à d'autres modèles l'accord signé avec Renault afin de réduire les coûts de façon plus globale, il a souligné que l'accord n'empêchait pas les 2 entités de travailler seules de leur côté ou avec d'autres partenaires. Une précision utile puisque Tony Fernandes ambitionne de construire une « hypercar » marquante, un véhicule actuellement à l'étude comme l'a confirmé Mike Gascoyne le patron technique qui a rappelé que Caterham disposait du savoir faire dans le sport auto, dans l'utilisation du carbone, des châssis et de l'aérodynamique et qu'elle était donc tout à fait capable de produire une hypercar qui se justifie en tant que voiture image démonstrateur technique des compétences de la firme. Il a par ailleurs indiqué que la sportive commune avec Renault ne ressemblera d'aucune façon au revival A110 qu'a prévu le constructeur français pour sa version.


Un projet dont on imagine mal que Renault soit partenaire effectivement.