L'ultime accord prévoit le versement de primes et de bonus divers atteignant 8,5 millions de wons coréens (6 000 euros), ainsi que le paiement en une seule fois de cinq mois de salaire et l'augmentation de 5,14 % du salaire minimum (environ 500 euros par mois).

Hyundai a néanmoins refusé d'allouer un bonus supplémentaire de deux mois de salaires pour ceux ayant travaillé au moins 40 années d'affilée ainsi que de payer 10 millions de wons (7 000 euros) pour chaque ouvrier dont les enfants ont préféré travailler plutôt que d'entrer à l'université. En échange, les salariés qui prendront leur retraite après plus de 40 années de services recevront une prime de 6 millions de wons (4 100 euros).

« Les syndicats ont montré une attitude responsable lors des négociations, en abandonnant leurs exigences démesurées suite aux critiques émises par la population », a indiqué le constructeur dans un communiqué. Les ventes nationales de Hyundai ont chuté de 20 % en août et ses exportations de 9 %.

Ce n'est pas la première année que les syndicats sud-coréens donnent du fil à retordre à Hyundai puisqu'ils ont entamé des grèves pratiquement chaque année depuis 26 ans, exception faite de la période 2009-2011.