Il est loin le temps où les marques coréennes proposaient des véhicules de qualités inférieures avec des modèles mal conçus et pas du tout adaptés aux marchés européens et notamment français.Aujourd’hui ces firmes commercialisent des voitures correspondants aux goûts des consommateurs, une qualité de fabrication en net progrès, une habitabilité et une finition acceptables et surtout des tarifs 15 à 25 % inférieurs à ceux de la concurrence occidentale qui leur ouvrent une clientèle ne souhaitant pas trop dépenser pour l’achat de leur automobile.Parallèlement à cela, les Coréens offrent également des services intéressants pour les utilisateurs tels que des garanties à kilométrage illimité sur des périodes allant de 3 à 5 ans. Les acheteurs potentiels sont aussi séduits par un réseau plus dense qu’auparavant. Même si il reste encore de sérieux efforts à faire à ce niveaux afin de rivaliser avec la densité des réseaux de marques européennes.

Parmi les modèles représentatifs de ce redressement, nous avons pris pour exemple le Hyundaï Coupé

2003 : année des coréennes ?

Révélé en 1996 lors du salon de Genève, le coupé Hyundaï a tout de suite fait sensation car il était le premier véhicule à vocation sportive a être commercialisé par un constructeur coréen. Remis au goût du jour en 2001, le Coupé dispose de lignes plus consensuelles et surtout moins torturées qui lui vont à ravir. Grâce à son dessin tendu, le Coupé affirme un caractère bien trempé qui est renforcé par un choix de motorisation vaste composé du 1.6 16v de 105 ch, 2.0 16v de 143 ch et du V6 de 167 ch.Pour notre essai, nous avons opté pour le moteur intermédiaire à savoir le 2.0 de 143. Dans sa livrée rouge, on est tout de suite frappé par son agressivité qui le fait ressembler à une petite Ferrari. Une fois installé dans les sièges baquets et le moteur mis en route, on est charmé par la sonorité surprenante du 4 cylindres.

2003 : année des coréennes ?

Sur route, le Coupé avec ses 136 ch délivrés de manière linéaire permet de bonnes performances (9.1s de 0 à au 100 km/h départ arrêté et plus de 200 km/h au maxi) . Le couple disponible dès les bas régimes et la boîte bien étagée autorisent des reprises tout à fait satisfaisantes, malheureusement entachées par un bruit omniprésent dans l’habitacle. Au moteur s’ajoutent des bruits de roulements assez présents. La tenue de route est pour sa part difficilement critiquable et l’on prend plaisir à enrouler les virages à allure soutenue car le conducteur ne sera jamais mis en difficulté par des réactions brutales de la voiture.

2003 : année des coréennes ?

Malgré les bruits dynamiques et une suspension relativement ferme, le confort est dans la bonne moyenne avec des sièges baquets avant qui assurent un bon maintient et une bonne position au volant pour des conducteurs pas trop grands. Les deux places arrière ne sont là que pour dépanner ou pour transporter des enfants vu qu’il est impossible pour un adulte de plus de 1m75 d’y rester pour un long trajet. En revanche, le coffre dispose d’une bonne capacité pour un coupé de ce gabarit.L’autre point fort du Coupé est son équipement puisqu’il dispose de 6 airbags, des rétroviseurs électriques chauffants, de l’ABS, de l’ordinateur de bord, du volant cuir et de la climatisation automatique bi-zone.

2003 : année des coréennes ?

Commercialisé à partir de 18990 euros, le Coupé est un choix judicieux pour celui qui recherche une voiture originale, peu coûteuse et bien équipée. Il comblera les conducteurs qui souhaitent une petite GT, en revanche, les amateurs purs et durs de sport choisiront une voiture plus radicale comme par exemple une Clio RS ou une Civic Type R. Pour découvrir nos autres essais attestant l’amélioration des produits coréens, venez consulter nos articles sur la Hyundai Getz et la Daewoo Kalos.

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