Le Soul EV se différencie de son homologue thermique par une calandre spécifique dans laquelle se trouve la prise dédiée à la recharge. Kia a également doté son modèle d’une teinte bicolore, de jantes alliage 16''  et des feux arrière à LED. C’est surtout le badge « Eco Electric » apposé sur l’aile qui permettra de faire la distinction. C’est au niveau de sa batterie que ce véhicule électrique devrait se distinguer. Cette dernière logée dans sous l’habitacle, pour ne pas impacter l’habitabilité, est en lithium-ion-polymère. Cette technologie doit lui permettre de maintenir ses performances à hautes et basses températures. Afin de maximiser le rendement énergétique et l'autonomie potentielle de 200 km du Soul EV, ses concepteurs l'ont pourvu d'un système de freinage à récupération d’énergie qui capture et recycle au sein de la batterie l'énergie cinétique générée lors des phases de décélération et de freinage du véhicule. Le conducteur a le choix entre trois modes de récupération selon le niveau d'assistance au freinage et de puissance régénérative requis. Il peut également opter pour l'un des deux modes de conduite, « Drive » et « Brakes », ce dernier correspondant à la récupération d'énergie maximale. Côté recharge par contre, on aurait préféré que Kia adopte les standards européens plutôt que japonais. Alors que les électriques européennes n'ont qu'une seule prise de charge, la Soul EV en a 2 derrière sa calandre. Une pour la charge lente (6,6 kW), et une pour la charge rapide. La Kia Soul EV peut atteindre 150 km/h en pointe et elle abat le 0 à 100 km/h en 12s. Comme le reste de la gamme, le Kia Soul Ev bénéficiera d'une garantie 7 ans ou 150 000 km, dès son lancement prévu pour dès la fin de ce trimestre.


L'instant Caradisiac

Kia a surement le stand le plus ingrat du salon. Le coréen est situé comme « les toilettes » : au fond à gauche. Alors que certains carrossiers confidentiels ont pignon sur rue, la marque en pleine expansion en Europe est reléguée dans un tout petit coin.