Jusqu'à présent, les Etats-Unis ont mauvaise réputation en matière environnementale : ce pays a refusé de signer le protocole de Kyoto et se situe parmi les plus grands pollueurs mondiaux. Ces derniers mois, les Etats-Unis veulent à tout prix montrer leurs efforts pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique. Le 19 décembre 2007, le président américain George Bush a d'ailleurs signé une loi qui oblige les constructeurs à faire progresser de 40% l'efficacité énergétique de leurs véhicules afin d'atteindre la consommation de carburant à l'équivalent d'un litre aux 15km. Les constructeurs devront aussi augmenter la part de l'éthanol. Les membres républicains et démocrates du Congrès ont été favorables à ce texte.

George Bush a affirmé que ces nouvelles contraintes permettraient de répondre à la vulnérabilité et à la dépendance du pays au pétrole d'importation, tout en baissant la demande en essence et en diversifiant les sources de carburant aux États-Unis. Il a ajouté : "Nous faisons un grand pas (...) vers la réduction de notre dépendance à l'essence, la lutte contre le changement climatique, l'augmentation de la production de carburants renouvelables et vers la préparation pour les générations futures (...) d'un pays plus fort, plus propre et plus sûr."

Décidément, le 19 décembre 2007 est à marquer d'une pierre blanche dans le secteur automobile : George Bush accepte de signer cette loi contraignante et la Commission européenne propose de pénaliser les constructeurs s'ils n'atteignent pas une moyenne globale de 130 g de CO2/km dès 2012 (voir article). Les constructeurs sont dans le collimateur dans le cadre de la lutte contre la pollution...

(Source : AP Washington)