Les Etats-Unis ont augmenté de 1% leurs émissions entre 2004 et 2005 d'après leur inventaire national des émissions de gaz à effet de serre. Actuellement, le "Nouveau Monde" est toujours le plus gros pollueur du monde, étant responsable de près d'un quart des émissions de CO2 mondiales. Les pays qui ont signé la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) doivent en théorie stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère afin d'éviter tout danger pour le climat. Ils doivent également effectuer puis publier des inventaires d'émission de gaz à effet de serre.

Ainsi, aux Etats-Unis, les émissions totales des six principaux gaz à effet de serre ont atteint en 2005 l'équivalent de 7,26 millions de tonnes de CO2. Ces gaz comprennent le CO2, le méthane, le protoxyde d'azote, les hydrofluorocarbones, les perfluorocarbones et l'hexafluorure de soufre. Les deux principales causes de la pollution : les transports et la production d'énergie. Entre 1990 et 2005, les émissions de CO2 du secteur électrique (production d'électricité à partir du charbon) ont augmenté de 28% et celles des transports (voitures et camions légers) de 23%. Sur la même période, l'économie des Etats-Unis s'est développée de 55%.

Stephen L. Johnson de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) a souligné : "L'engagement financier de l'administration Bush à réduire les émissions de GES fournit de vrais résultats. Pendant que l'économie de l'Amérique continue de se développer, notre stratégie agressive nous met sur la voie pour atteindre le but du Président Bush de réduire l'intensité des émissions de GES de notre nation de 18% d'ici à 2012." L'US PIRG, la fédération nationale des groupes de recherche pour l'intérêt public, a affirmé : "Plus nous attendons pour réduire la pollution provoquant le changement climatique, plus la tâche sera dure à l'avenir. Beaucoup d'Etats ont déjà commencé à prendre des mesures importantes pour réduire la pollution mais ils estiment que le problème du changement climatique exige également une solution nationale. Nous proposons la limitation obligatoire des émissions de GES et une réduction de ces émissions d'au moins 15 à 20% d'ici 2020 et d'au moins 80% d'ici 2050, ceci en augmentant l'efficacité énergétique des bâtiments et des véhicules".

Source : actu-environnement