L'agence des matières premières renouvelables (FNR - Fachagentur Nachwachsende Rohstoffe e.V.) a rendu publique une étude sur la fermentation sèche : la fermentation de matières sèches est considérée comme une option intéressante parmi les différentes techniques de synthèse du biogaz. Des matières premières comme la paille, le fumier ou l'ensilage peuvent être transformées en électricité et en chaleur sans l'ajout de liquide. Ce procédé est perçu alors comme une alternative pour les agriculteurs sans cheptel, ne pouvant réaliser de fermentation liquide faute de lisier. 3 centres de recherche se sont consacrés à cette étude : l'Université de Rostock, l'Office fédéral de recherche agronomique (FAL) et l'Institut pour l'énergie et l'environnement (IE). Les chercheurs du FAL se sont penchés sur les procédés (études de différents substrats biologiques, de différentes souches bactériennes...), les deux autres collaborateurs se sont intéressés aux rendements en biogaz. Au sein de l'IE, le potentiel énergétique de la fermentation sèche a été estimé à 297 Pétajoules par an, valeur supérieure à celle évaluée pour la fermentation traditionnelle (250 PJ/an). Les résultats des différentes études sont disponibles en allemand sur le site Internet suivant : http://www.fnr-server.de/pdf/literatur/pdf_286index.htm

Source : Ambassade de France en Allemagne Photo : agrotel.at