Le fabricant français de pneumatiques Michelin a mis en place de gigantesques compteurs verts le 30 octobre 2007 à Berlin, New York, Paris et Shanghai : ces compteurs totalisaient seconde après seconde les économies de carburant et la réduction des émissions de CO2 obtenues, depuis 1992, année de lancement des pneumatiques Michelin à basse résistance au roulement (voir article).

Le Credit Suisse, l'un des leaders des services financiers, a publié une analyse financière sur le Groupe Michelin : selon lui, Michelin devrait fortement contribuer à la baisse des émissions de CO2 des véhicules grâce à ses innovations technologiques et devrait ainsi bénéficier de la future législation européenne (les normes anti-pollution européennes). Michelin serait en effet sollicité par les constructeurs automobiles qui devront prendre un virage vert serré en limitant les émissions de CO2 de leurs modèles dans les années à venir : ils devraient opter pour ses pneus à faible résistance au roulement pour leurs nouveaux modèles.

D'après le bureau d’analyse, les pneumatiques à faible résistance au roulement développés par Michelin représentent l’une des solutions les plus efficaces afin de combattre la pollution automobile, loin devant les moteurs hybrides essence-électricité ! Le Credit Suisse mise alors sur une augmentation moyenne annuelle de 19 % du bénéfice par action de Michelin au cours des prochaines années : pour son étude et sa réflexion, il s'appuie aussi sur le plan d’économies mis en place par le manufacturier depuis 2005. Credit Suisse considère que Michelin pourrait dégager une marge opérationnelle de 13 % dès 2009 (contre 10,2 % au premier semestre de 2007) et met en avant un objectif de cours de 105 euros, supérieur à près de 20 % au niveau actuel de l’action.

(Source : Crédit Suisse, Les Echos, La Tribune)