L'an passé, Fernando Alonso échouait à trois points du titre de champion du monde, décerné pour la troisième fois consécutive à Sebastian Vettel. Felipe Massa finissait lui à 156 points de son coéquipier espagnol. Pour cette nouvelle saison, le Brésilien se devait de remettre les pendules à l'heure.

Las, après un bon démarrage (4e en Australie, 5e en Malaisie) et un podium en Espagne (3e), le pilote Ferrari se retrouve de nouveau en ballottage défavorable après dix courses, avec une 7e place au classement des pilotes (61 points contre 133 pour Alonso).

Si ses dirigeants l'ont toujours soutenu officiellement, le vent semble tourner en sa défaveur suite aux dernières déclarations du patron de Ferrari, Luca di Montezemolo : « lui comme nous, nous avons besoin de points. Et arrivé le moment où nous serons face à face, nous devrons décider du futur ».

Des contre-performances que ne nie pas le pilote brésilien : « mes résultats décideront si je reste ici ou si je change d'équipe. J'ai toujours la possibilité de rester ici, mais il est important d'obtenir des résultats. [...] Je dois faire preuve de constance et terminer les courses que je dispute ».

En cas de non-renouvellement du contrat de Felipe Massa, Ferrari lorgnerait sur le jeune Nico Hulkenberg (Sauber) qui a activé sa clause de sortie le mois dernier. Il est donc libre de rejoindre n'importe quelle écurie à tout moment.