Si les ventes sont excellentes chez Ferrari, tout comme la notoriété de la marque au plus haut, la gestion de l'entreprise italienne a tout de même été remise en question au point que son patron, Luca di Montezemolo, arrivé à la tête de Ferrari il y a 23 ans, ait du annoncer son départ hier. Il était bien difficile de reprocher quelque chose à Montezemolo tant la gestion de Ferrari était bonne et la santé du constructeur italien excellente. Toutefois, sa vision des choses pour l'avenir différait nettement de ce qu'avait en tête le gourou du groupe Fiat-Chrysler, Sergio Marchionne (rappelons que FCA possède 90 % de Ferrari...), et c'est précisément ce qui amena les deux hommes à ne plus s'entendre et di Montezemolo à quitter le navire.


Luca di Montezemolo n'est en revanche pas parti les mains vides puisqu'en tant que dirigeant d'un grand groupe, il eut droit à sa prime de départ. Evidemment, elle est en conséquence de son rang et de son histoire au sein de Ferrari. L'Italien récolte ainsi 27 millions d'euros d'indemnité : 13,2 millions seront payés avant le 31 janvier prochain en échange d'une clause stipulant que Montezemolo ne doit pas exercer chez un concurrent de Fiat jusqu'en 2017, et le reste correspond à cinq années de salaire, une somme payable en vingt ans par FCA.


Rappelons enfin que c'est Sergio Marchionne lui-même qui succède à di Montezemolo chez Ferrari. Nous verrons bien ce que cela signifie pour Ferrari dans les mois à venir...