Le groupe Fiat espère pouvoir annoncer d'ici fin juin des avancées sur l'éventuelle reprise des parts de Mediobanca dans le constructeur italien de voitures de sports Ferrari. C'est en tout cas ce qu'a indiqué hier son administrateur délégué Sergio Marchionne qui a notamment déclaré qu'il était « dans l'intérêt de Fiat de reprendre les positions qui sont aux mains d'autres actionnaires ».

A l'heure actuelle Fiat ne détient plus que 56% de Ferrari suite à la cession en 2002 d'une participation de 34% à Mediobanca (le solde étant contrôlé par Piero Ferrari, fils d'Enzo Ferrari).

Mais pourquoi le groupe Fiat se manifeste-t-il maintenant ? Tout simplement parce qu'il détient un droit de préemption lui permettant de racheter tout ou partie de cette part avant le 30 juin. Sauf que depuis 2002, Mediobanca a lui aussi négocié ses parts. Le groupe financier ne détient en effet plus directement que 11,7% de Ferrari. Il a cédé le solde à des banques comme ABN Amro ou Commerzbank.

Sergio Marchionne a par ailleurs précisé que les 5% aujourd'hui déténus par le fonds Mubadala, propriété de l'émirat d'Abou Dhabi, ne devraient pas changer de main.