Voilà une question incongrue qui mérite pourtant d'être posée après le spectacle de la séance de qualification d'hier, qui a avant tout révélé l'état particulièrement dégradé du revêtement du tracé canadien. Et cette interrogation, Mike Gascoyne se la pose ouvertement: «Si, pour le Grand Prix, le temps est le même et le circuit dans un état identique, alors il sera difficile pour tout le monde de simplement finir la course. »
Un constat qui n'est pas isolé. Mark Webber a assuré qu'il changerait bien sa monoplace pour une moto de cross tandis que les pilotes Toyota ont tous les deux affirmé que le caractère de la piste changeait quasiment à chaque tour, Timo Glock prévenant que cette conjoncture risquait d'être pour le Grand Prix un « problème majeur. »

François Dumontier, vice-président du Grand Prix du Canada reconnaît l'urgence de la situation: "Nous avons suivi de près la situation. Cette année, nous avons choisi un nouveau spécialiste pour régler le problème, mais de toute évidence l’évolution technologique des voitures crée des problèmes.»
« L'adhérence agressive des pneus rainurés, la suppression des systèmes d’anti-patinage et la configuration physique actuelle de l’épingle elle-même pourraient être les causes probables de cette situation. »
Du coup, un plan d'urgence a été déployé dès la fin de la qualification: « Nous allons résoudre ce problème par la réfection du virage du Casino, et tout sera réglé pour les courses de demain. »
En espérant que cela ne tourne pas à la cautère sur une jambe de bois.














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