Le serpent de mer ressort assez régulièrement, en fait, depuis juillet 1999, date à laquelle Mercedes s'est engagée pour 40% dans l'actionnariat de la société McLaren.
Les autres parts du gâteau sont partagées, quant à elles, entre Ron Dennis et Mansour Ojjeh, nonobstant un savant montage obligeant une vente globale de celles-ci, écartant ainsi toute manœuvre pernicieuse d'acquisition par des achats à petites doses, en vue de se retrouver, un beau matin, majoritaire et propriétaire.
Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, ce que plaît d'ailleurs à répéter Norbert Haug qui se félicite toujours de cette collaboration. En citant l'exemple de Bmw, qui n'aurait pas eu cette chance d'un binôme si parfait, l'obligeant à monter sa propre structure.

Reste que chez Daimler Chrysler, on ne partagerait pas tout à fait la vision angélique de Mercedes sur l'aventure en Formule 1. D'une part, la période de vache maigre en matière de titre majeur a tendance à un peu trop perdurer, surtout par rapport aux sommes investies. Un droit de regard sur la politique de l'écurie est maintenant souhaité avec insistance, si ce n'est même, un pouvoir de contrôle.

Par ailleurs, l'aventure de la Slr arrive au terme de sa phase établie entre McLaren et Mercedes depuis 2003. En 2010, en effet, il sera temps de dresser le bilan de l'opération. Et Dieter Zetsche, boss de Daimler Chrysler, se verrait bien absorber un partenaire technique en vue de baisser les coûts de production.
Le but serait de détenir 70 ou 80 % de McLaren. Pour ce faire, il faudrait débourser pas moins de 380 millions de dollars. Et dire à Ron Dennis, qu'à 59 ans, il n'est plus maître chez lui. Même s'il a de quoi vivre, rien n'est moins certain qu'une telle perspective l'enchante.
















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