Il a épousé la cause de Flins pour qu'un Grand Prix de France revienne un jour au calendrier d'une Formule 1 qui ne sait pas vraiment dans quel état elle se retrouvera au lendemain des fêtes. Avec de bonnes résolutions ou avec une belle gueule de bois, l'avenir le dira bientôt, mais ce qui semble déjà certain c'est que par nos contrées, la cause du sport automobile est plus difficile qu'ailleurs à défendre. C'est du moins ce qui ressort d'un avis sur la question, donné par notre Champion du Monde Alain Prost. Une opinion tranchée qui assène aussi une certaine vérité.

« En France, le problème, c’est qu’on a tendance à être très « autophobe » » commence Prost. « On est le pays européen qui attaque le plus l’automobile. J’aimerais qu’on arrête ça. Les taxes, les bonus-malus, les radars, les permis à points, etc. Je trouve que nous sommes allés un peu loin. Et pour le sport automobile, c’est la même chose. Ce n’est plus vraiment bien vu de défendre cette discipline, parce qu’il y a cette question de l’environnement.» A quoi il faut aussi ajouter maintenant le facteur économique. Autant dire que ce n'est pas gagné.

Formule 1 - Grand Prix de France: Prost ne mache pas ses mots