Ironie du sort, volonté de montrer exemple ou simple démarche destinée à faire respecter la réglementation, voilà que l’Europe s’intéresse de près à l’organisation du Grand Prix de Formule 1 qui portera son nom. Et qui est inscrit au présent calendrier pour le 24 août dans les rues de Valence. Une épreuve prévue pour se dérouler en ville, près du port, dont les études environnementales d’une part et les passations de marché d’autre part ne se seraient pas déroulées avec toute la rigueur voulue.
Ce sont les écologistes qui sont à l’initiative de cette enquête déclanchée par le Commissaire Européen à l’Environnement Stavros Dimas. L’étude d’impact sur la pollution acoustique n’aurait pas répondu aux canons des normes européennes, de même que ses résultats seraient sujets à caution.

Voilà qu’une épée de Damoclès vient d’être posée sur la tête de la douzième épreuve du calendrier de la Formule 1. A croire que la discipline s’est ancrée durablement dans la rubrique des faits divers au détriment de celle des Sports.














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