Les incidents de Barcelone, au travers desquels des spectateurs ont fait connaître à Lewis Hamilton les affres du délit de faciès, ne seraient pas un précédent. C’est du moins ce que vient de révéler, pour le coup très tardivement, Max Mosley, Président de la FIA. « Anthony Hamilton, le père de Lewis, m’avait informé en octobre dernier, lors du Grand Prix de Chine, que de semblables débordements avaient eu lieu, de la part de spectateurs venant d’Espagne. »

Curieusement, personne n’avait alors jugé utile d’en parler outre mesure, ce qui, au regard de la gravité des faits peut être interprété comme du laxisme. Un laissé aller maintenant préjudiciable à l’appréhension des faits, puisque cette révélation tardive pourra aussi être interprétée comme la stigmatisation d’un pays.

Formule 1 et racisme: Un précédent en Chine ?

Ceci dit, Mosley tient à présent à être très clair : « Si de tels débordements de reproduisent en Australie, nous ferons tout pour identifier leurs auteurs, les arrêter, et les interdire de tous les Grands Prix. » Par ailleurs, la FIA prépare une campagne de communication contre le racisme qui devrait être lancée dès l’entame de la saison de Formule 1.