Lors du dernier GP de Turquie, un incident politico diplomatique avait défrayé la chronique lorsque le dirigeant de la République turque de Chypre du nord (RTCN), Mehmet Ali Talat a remis la coupe du vainqueur à Felipe Massa devant 2,5 milliards de spectateurs. La Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) avait dès lors déposé une plainte contre l'autorité sportive nationale de Turquie (Tosfed) et les organisateurs du GP. Hier, un conseil mondial extraordinaire de la FIA a été convoqué à Paris pour entendre les explications du Tosfed et du MSO. Suite à cette confrontation, le Conseil mondial a déclaré l'Autorité sportive nationale de Turquie et le MSO coupables de tous les chefs d'accusation et condamnés à verser 1 à 5 millions de dollars (3,95 millions d'euros) d'amende pour avoir utilisé la cérémonie du podium à des fins « politiques » le 27 août à Istanbul. La Turquie risquait d'être exclue de la FIA, ce qui lui aurait fait perdre toutes les compétitions organisées sous l'égide de la FIA: le GP de F1, le rallye du WRC et l'épreuve de WTCC. Pour la FIA, cette cérémonie du podium était en infraction avec les statuts de la FIA, le Code sportif international et le Règlement sportif du Championnat 2006 de Formule 1. Du côté des officiels chypriotes, la réaction était tempérée aujourd'hui, proche de la déception. « Je suis surpris... C'est une grosse somme, mais j'espérais bien plus qu'une simple amende. Nous sommes restés en retrait : nous avons d'abord envoyé une lettre de protestation expliquant qu'il (Talat) n'était pas président d'un état et nous avons ensuite laissé l'affaire suivre son cours à la FIA. » A déclaré le directeur général de l'Association automobile de Chypre, Takis Kyriakides, à la radio nationale chypriote. Source AFP














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